C’est une émotion très particulière de se trouver pile à l’endroit d’où a été peint un tableau célèbre. Même si les conditions météorologiques ne sont pas les mêmes, la confrontation de l’oeuvre et de son paysage, surtout quand ce dernier a très peu changé, apporte une satisfaction unique. Nous avons tout à coup les yeux du peintre, nous sommes à sa place, littéralement.
Les instances touristiques ne manquent pas de mettre en valeur les lieux les plus emblématiques représentés par les impressionnistes en Normandie. A Fécamp, Claude Monet est à l’honneur avec cette toile qui fait partie des collections du musée Malraux du Havre. C’est du circuit court : l’original est à quelques encablures sur cette même côte, et peut-être que certains estivants de Fécamp seront tentés d’aller le voir en vrai.
La mer était plus agitée et le ciel plus lourd quand Monet les a peints en 1881 ; à cette époque sa vie personnelle est bien agitée elle aussi. Alice n’est pas sûre qu’elle va rester avec lui, et Monet en est bouleversé.
De plus en plus rare à présent qu’un paysage ne se modifie pas ou si peu ,plus d’une centaine d’années après!!
Emotion en effet Ariane..
Oui, c’est l’habileté de Monet d’avoir peint la côte en éternelle nature, sans référence aux signes de l’activité humaine.
Très chouette point d’observation pour comparer, en effet !