Le bonheur aura duré quatre jours. Vendredi dernier, un joli panneau « interdit aux camions » a fleuri à Vernonnet, au bout de la route de Giverny. Quelle joie ! Enfin les poids lourds étaient priés d’emprunter un autre itinéraire, rejoindre Gasny par le plateau du Vexin ! Enfin ils cessaient de vrombir dans les jardins de Monet !
J’avais déjà écrit un billet enthousiaste où je me demandais à qui, parmi nos édiles, nous devions cette bénédiction, quand mardi, le panneau a été retiré.
Bien qu’elle ait eu toutes les caractéristiques d’une signalisation définitive, il faut croire que l’interdiction de circulation des camions était en lien avec les travaux en cours, à savoir la création de brise-vitesse.
Pourquoi ce qui avait été possible pendant quatre jours ne pouvait pas s’inscrire dans la durée ? Le résultat avait été immédiat, beaucoup moins de bruit et de nuisances dans les jardins de Monet. La route qui traverse la propriété du maître de l’impressionnisme avait retrouvé un peu de calme, sans les très nombreux poids lourds qui l’empruntent chaque jour pour gagner Pontoise et s’éviter l’autoroute payante.
Je n’ai rien contre les camions, ils sont indispensables. Mais chaque année, pour 500 000 personnes venues de loin goûter la sérénité de l’univers créé par Monet, ils sont insupportables. Quand il pleut, on ne s’entend plus.
Ô chers maires Noël, conseiller général génial, ministre de la Culture adoré, quand vous descendrez du ciel de vos hautes responsabilités, pensez s’il vous plaît à prendre ou à solliciter une mesure de bon sens, dévier le fret routier de Giverny. Même si les touristes ne sont pas vos électeurs, ils ont droit à la considération.
Merci Ariane d’avoir eu cette idée de bon sens.
Interdir les camions a Giverny. Lieu sublime & calme.
C’est aussi ce grand calme cette sérénité que les visiteurs AIMENT.
MERCI mille fois a vous.
Bien Cordialement.
Marie Thé, je voudrais bien, hélas !
Comme toujours vous ne pensez qu’à vos 500 000 touristes… C’est bien triste. A quand le jour où les 500 Givernois seront pris en considération?!
Cher voisin, ravie de vous retrouver ! Ce n’est pas que je ne pense pas aux Givernois, c’est que je ne vois pas l’intérêt de tenir la planète informée de préoccupations personnelles ou municipales qui n’ont rien de particulièrement captivant. Si ce blog a 500 000 lecteurs chaque année, c’est bien parce qu’il s’adresse à d’autres personnes qu’aux Givernois. Si vous avez envie d’un blog où exprimer votre ras-le-bol, je vous suggère de l’écrire.
Etant riveraine de la D5, comme vous le savez si vous êtes descendu tout en bas de la page, je suis moi-même concernée en premier chef, et peut-être encore davantage que vous, par la circulation sur cet axe. Mais si les camions disparaissent un jour, ce ne sera pas pour faire plaisir aux riverains, ce sera bel et bien pour faire plaisir aux touristes. Les Givernois ne méritent pas plus les camions que les Gasnitois, et inversement.