La chambre d’Auguste Renoir dans sa maison d’Essoyes donne une impression d’espace. Il n’aimait pas s’encombrer de superflu.
Le peintre passait des nuits douloureuses dans ce lit. A partir de 1897, date à laquelle il fait une chute de vélo, il souffre de polyarthrite rhumatoïde et devient peu à peu invalide. Il mange si frugalement qu’il ne pèse que 44 kilos en 1904, 15 ans avant sa mort. Ses proches s’occupent de lui pour lui faciliter les gestes de la vie quotidienne.
Dans le cabinet de toilette attenant, on peut encore voir le tub et le chauffe-eau utilisés par Renoir avec l’aide d’Aline, Gabrielle ou de la grande Louise.
Le meuble de toilette supporte un nécessaire à barbe : contrairement à Monet, Renoir se rasait.
Sur la petite table faisant office de bureau, des fac-similés de lettres, un encrier et des porte-plumes.
Tiens ! Renoir n’écrivait donc pas à la plume d’oie, comme Monet ?
Et voici la jolie vue qu’on a depuis l’étage, sur le jardin. L’autre côté donne sur la rue.
Le visiteur ne découvre cette façade sur la rue Auguste Renoir qu’après avoir quitté la maison, en revenant du cimetière.
Une chambre spacieuse en effet toujours aussi bien décorée!!
J’observe avec plaisir chaque objet et meubles .
Renoir a beaucoup souffert,j’ai vu des photos où il avait des attelles aux mains mais continuait malgré tout à peindre….beaucoup de courage mais il avait la passion aussi.
Peut-être un numéro 9 à venir….je ne m’en lasse pas!!!
Renoir nous donne une leçon de courage. Oui, nous allons l’accompagner jusqu’à sa tombe, bien sûr.