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Le printemps de Geneviève
J’espère que votre journée est placée sous le signe des fleurs, par exemple des roses rouges. En voici d’autres dans une harmonie de couleurs printanières, par massifs entiers. On sent la gaieté pétiller dans ce tableau, n’est-ce pas ? Elles sont partagées par Geneviève, dont vous avez déjà pu goûter à l’humour « piquant » et teinté d’auto-dérision. Un petit mot était joint à l’image :
Voici un « plat d’épinards » réalisé à l’huile à partir de l’une de vos photos. Tomates, radis, navets et chamallows accompagnent la verdure. En réalité les couleurs de la photo sont peut-être un peu plus saturées que celles du tableau, et j’ai un peu interverti l’ordre des fleurettes.
Pour ceux qui n’ont pas suivi, le plat d’épinards fait allusion à un commentaire de Tania sur le billet Flaubert. Des légumes comme ça, on en redemande. Et l’ordre des fleurettes, quelle importance… Vive la licence poétique, vive la liberté de peindre comme on veut !
Au passage, si vous aimez peindre, je vous rappelle que je suis ravie quand mes photos de Giverny vous inspirent, que ce soit celles de givernews.com, de giverny-impression.com, de giverny.org comme ici ou encore de ma galerie giverny-photo.com. Et c’est toujours une joie pour moi de voir votre travail. Merci Geneviève.
Enfin, pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je rappelle à mes lecteurs chéris que les photos sont protégées par le code de la propriété intellectuelle, en langage international le copyright. Si vous voulez en faire un usage commercial, merci de me contacter pour en acquérir la licence d’utilisation.
Aux peintres, aux amoureux des jardins, aux amoureux tout court, douce Saint-Valentin.
Le lis martagon de Sophie Peslier
Lis martagon, pastel, copyright Sophie Peslier
Voici le lis martagon plus vrai que nature que vient de terminer l’artiste Sophie Peslier, dont nous avions déjà admiré le bel iris.
Sophie Peslier a travaillé au pastel d’après une photo de lis martagon dans le jardin de Monet publiée dans givernews.com.
Les contrastes sont adoucis, les couleurs plus moelleuses.
Je suis épatée par les feuilles, par le rendu de la lumière.
C’est toute la magie des fleurs d’été qui se déploie.
Merci Sophie !
La Prairie d’Andrée Launay
La Prairie aux graminées, pastel, copyright Andrée Launay
Je ne le redirai jamais assez : j’adore quand des artistes se laissent inspirer par mes photos de Giverny, et qu’ils ont la gentillesse de me montrer leur travail !
Voici le superbe pastel réalisé par Andrée Launay d’après la vue de la Prairie, alias le… parking de Giverny.
C’est chaud et doux, on sent souffler le vent et monter la brume.
Evidemment, la photo paraît bien plate à côté.
Magie de l’art qui magnifie et donne à voir…
L’iris éclatant de Sophie Peslier
Quelle merveille que cet « iris éclatant » !
L’oeil se régale à se promener dans cette luxuriance, cette débauche de couleurs.
Sophie Peslier est l’auteur de ce pastel inspiré par une photo des iris de Monet publiée sur ce blog.
Elle a magnifiquement rendu le velouté, le brillant, l’épaisseur de chaque pétale pour dégager toute la personnalité de la fleur.
C’était une joie de découvrir son travail, c’en est une encore de le partager avec vous.
La petite porte
Voici l’interprétation de Zach d’une photo de la maison de Monet, avec la petite porte d’entrée réservée au peintre.
C’est l’époque de la floraison spectaculaire des massifs de tulipes roses géantes au-dessus d’un tapis de myosotis.
En avril-mai, Giverny est plus rose et vert que jamais.
J’aime bien toute cette fraîcheur qui transparaît dans la touche de Zach.
Vous pouvez découvrir d’autres oeuvres de Zach dans sa galerie, et notamment plusieurs toiles inspirées par Claude Monet et Giverny.
La photo qui a servi d’inspiration est aussi celle de la page d’accueil du site giverny.org.
Des photos à peindre
Cette photo d’un coin du jardin de Monet sous la neige, au pied de la colline aux arbres déplumés par l’hiver, n’avait à mes yeux rien qui méritât qu’on la publie.
Je ne sais ce qui a décidé mon amie Veronika Stark, pastelliste, à la sélectionner pour s’en servir de modèle.
Elle a transcendé cette photo médiocre et voici la jolie image que j’ai reçue.
Le pastel gras donne un moelleux et une douceur magnifiques au paysage.
Veronika a fait beaucoup d’autres dessins et tableaux de la maison et des jardins de Monet à Giverny.
Plusieurs fois par an, des artistes me contactent pour me demander l’autorisation de peindre d’après les photos de givernews. C’est une grande joie pour moi de voir leur talent et leur sensibilité opérer leur magie, et transformer le plomb en or.
Si vous aussi souhaitez vous inspirer de mes clichés du jardin de Monet, je donne avec plaisir mon autorisation pour les arts graphiques (mais pas pour les retouches par ordinateur). Même si vous n’êtes qu’à moitié satisfait du résultat, je serai toujours ravie de voir votre travail. Et de le publier, ou non, selon votre souhait.
Si vous ne trouvez pas la photo que vous aimeriez sur givernews, n’hésitez pas à m’expliquer ce que vous voudriez. Je peux peut-être la trouver, ou aller la faire.
Bonne création à tous ceux qui dessinent et qui peignent, qui aiment les fleurs, et les jardins de Giverny !
Giverny im Winter (Giverny en hiver), pastel sur papier, Veronika Stark, 2010.
L’allée aux roses
Giverny est, encore aujourd’hui, une source d’inspiration infinie pour les artistes.
Voici quelle interprétation le peintre Jean-Jacques Chaignaud propose de la Grande Allée au mois de mai, lorsque les arceaux se couvrent de roses épanouies, et que les bordures explosent de couleurs.
J’aime la touche veloutée de ce tableau qui correspond à la douceur du tableau naturel créé par Monet dans son jardin, et l’écran sombre et mystérieux des arbres de l’arrière-plan sur lequel les fleurs pimpantes de l’allée se détachent.
Jean-Jacques Chaignaud s’est inspiré d’une photo de l’allée aux roses de Monet publiée ici : je suis heureuse d’avoir un tout petit peu contribué à la création de sa toile.
Reflets
C’était il y a un an, en octobre 2006. Le bassin aux nénuphars de Monet ressemblait à ceci, avec de belles sauges rouges sur la berge, les buissons et les arbres qui l’entourent touchés par les premières lueurs de l’automne.
C’est amusant comme on se souvient de ses photos, comme on les reconnaît instantanément.
En me promenant sur le site tout neuf de Karin Frobe, j’ai eu la joie de découvrir cette huile.
Je ne me lasse pas d’aller de l’une à l’autre, de regarder comment l’artiste a procédé, comment elle a adouci, réchauffé, féminisé le bassin de Monet.
Et je pense à toute la chaîne humaine qui aboutit à cette toile, la création de Monet, la réalisation des jardiniers, le travail de la peintre, et je suis heureuse de m’insérer, tout modestement, dans cette chaîne.
Copier un tableau de Monet
J’ai eu un coup de coeur pour cette magnifique copie du jardin aux Iris, Giverny de Monet, que m’envoie Karin.
Karin était attirée par ce tableau, vu dans un livre de jardinage, pour améliorer la souplesse de sa touche, « libérer ses coups de pinceau ».
Après avoir localisé l’oeuvre par internet, elle a écrit à son propriétaire, l’université de Yale, aux Etats-Unis, qui a eu l’amabilité de lui envoyer une bonne copie numérique.
La photo lui a permis de voir le détail des coups de pinceaux. Mais surprise : les couleurs de l’image officielle ne correspondent pas aux autres reproductions qu’on peut en trouver dans les livres ou sur le net. Les tons en sont plus doux, moins contrastés, moins brillants. Il a donc fallu faire un choix, opter pour une gamme de coloris plutôt qu’une autre, sans avoir la possibilité de comparer avec l’original.
« Au fur et à mesure que je travaillais sur mon tableau, mon admiration pour Monet et ses coup de pinceaux cassés ou rompus augmentait« , raconte Karin. Copier une oeuvre permet de percevoir chaque détail d’un tableau et de s’approcher de la technique d’un maître, tout en sachant que celle de Monet est particulièrement difficile à imiter, avec sa touche vibrante.
Karin, qui est d’une extrême modestie, trouve beaucoup de défauts à son tableau, notamment le manque de matière (Monet empâtait souvent les siens), et estime qu’elle a fait une « très pâle copie », certes ressemblante, mais très éloignée de l’original. Soyez gentils, laissez-lui un commentaire pour lui dire ce que vous pensez de son travail.
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