Parce qu’elles rampent, qu’elles grouillent, qu’elles dévorent les feuilles et les fleurs des plus belles plantes de nos jardins, nous n’aimons pas les chenilles.
Et en même temps elles nous fascinent avec leurs élégances géométriques, à l’image de celles des papillons.
Alors faut-il leur faire la guerre à l’égal des limaces ou les admirer avec un oeil d’esthète ?
La réponse est sans doute dans le dialogue fameux entre le Petit Prince de Saint Exupéry et sa rose. Alors qu’il s’apprête à la mettre sous globe avant de partir, la rose refuse :
– Mais les bêtes
– Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. Il paraît que c’est tellement beau. Sinon qui me rendra visite ? Tu seras loin, toi. Quant aux grosses bêtes, je ne crains rien. J’ai mes griffes.
Elle se croit invincible avec ses épines… Prête à faire face aux tigres comme aux chenilles tigrées !
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