La floraison des iris est courte, mais si spectaculaire, si séduisante qu’elle mérite bien qu’on patiente devant leurs feuilles le reste de l’année.
Vu en oblique et non pas dans le sens des allées, le jardin de Claude Monet à Giverny se déploie comme une immense mer de fleurs, giroflées, isatis, juliennes, d’où émergent les têtes papillonantes des iris.
Le secret de l’effacement des chemins est tout simple : les massifs et bordures sont un peu surélevés, d’autant plus que l’allée derrière eux est plus large. Cette légère élévation du terrain cache les cheminements et donne ce côté très naturel au jardin.
Les iris sont juste à leur apogée à Giverny.
J’ai profité de quelques heures de soleil hier pour aller faire des photos de cette période si poétique, mue par une motivation renouvelée : l’éditeur de calendriers DuMont a l’intention de poursuivre notre collaboration en 2014.
Le calendrier 2013, pour sa part, paraîtra en juin, sans graines cette année et donc moins cher que l’an dernier (prix public 16,99 euros). Vous pourrez vous le procurer chez amazon.fr, mais toujours pas à la Fondation Monet. Je m’en désole, mais il paraît qu’il pourrait faire de l’ombre au calendrier édité par la Fondation, même si ce n’est ni le même prix ni la même qualité.
Je crois que DuMont retravaille légèrement mes photos, bien mieux que je ne saurais le faire, pour en tirer le meilleur. Elles ne sont jamais aussi belles que dans leur édition.
Je m’attache, de mon côté, à essayer de rendre la réalité de la beauté du jardin, habillé de la lumière du val de Seine, avec simplicité et naturel. Pour partager par l’image plutôt que par les mots mon amour de ce lieu qui m’émerveille et m’éblouit chaque jour.
peut-être que la boutique du musée des impressionnismes sera moins fermée 😉
et la capucine ?
En tout cas, je me régale toujours autant de vos billets au fil de l’année, vous apportez à ce Jardin tellement de charme !