La neige a déjà disparu dans l’Eure. A Giverny, les fleurs ont à peine eu le temps de jouer à cache-cache dans le clos normand de Monet. Les voilà à nouveau dévoilées, qui se remettent de leurs émotions.
Elles s’étaient bien dissimulées. A première vue tout paraissait blanc, englué dans une neige épaisse et humide.
Mais en y regardant de plus près de minuscules taches de couleurs perçaient ça et là. Des pensées, des pâquerettes, des myosotis, des primevères et même des giroflées un peu perturbées par la douceur de janvier s’étaient mis en tête de fleurir en plein hiver, avant de réaliser subitement qu’elles s’étaient trompées de saison.
Leurs pétales donnaient une impression de fragilité sous la couverture glaçante.
Je me suis prise au jeu, j’ai cherché toutes les fleurs visibles sous la neige. Dans l’allée nommée la boîte de peinture, elles suffisaient à donner les indications de couleur des massifs.
Rien à craindre pour les parterres : tout est fondu déjà. Ce matin tout un tapis de violettes a fleuri dans mon jardin, pour la Saint-Valentin.
Etonnantes et superbes, ces fleurs bleues dans la neige. Bravo !
Il me semblait avoir laissé un commentaire sur la beauté de ce bleu sur blanc, belles photos !
IL est bien là. Merci Tania ! En ce moment plus de neige mais un froid vif. Je ne sais pas si les fleurettes préfèrent…