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Les registres matricules des fils Monet

Les dossiers militaires des fils de Claude Monet, Jean et Michel, ainsi que ceux de ses beaux-fils Jacques et Jean-Pierre Hoschedé, sont consultables en ligne. Ils se trouvent non pas aux archives départementales de l’Eure comme on pourrait s’y attendre, mais à celles de la Seine-Maritime. Jusqu’en 1928, l’arrondissement des Andelys, dont fait partie Giverny, ressortissait du bureau de recrutement de Rouen sud.

La recherche est très simple puisqu’il suffit de taper Monet ou Hoschedé dans le moteur du site pour voir apparaître les dossiers de la famille.
Le registre matricule donne une série de renseignements sur la personne, son éducation, ses différents domiciles et bien entendu ses états de service.
Depuis 1872, le service militaire est universel et le tirage au sort permet d’en déterminer la durée.

Jean Monet décède le 9 février 1914, il ne fera donc pas la guerre. Son dossier nous apprend qu’il a fait 3 ans de service militaire. Il séjourne à Mulhouse et Bâle en 1892, puis à Déville et Rouen, et enfin Giverny. Son passage par Beaumont le Roger n’a pas été enregistré.
Les trois autres jeunes gens de la famille ont tous fait leur service, puis participé à la guerre de 1914-18, et cela sans blessure enregistrée dans leur dossier. Il faut dire que la conduite automobile, une compétence rare à l’époque, leur a valu d’être incorporés au train des équipages motorisés, service automobile. C’est le cas de Michel et de Jean-Pierre. Jacques, qui travaille à la société d’aluminium française, n’entre dans la coloniale qu’en 1917. Son dernier domicile enregistré est à Saint-Servan, près de Saint-Malo.

La fiche de Michel Monet nous livre des détails sur sa santé. D’abord ajourné pour raison de santé (faiblesse ! ) il est finalement incorporé en 1900 et passe deux ans sous les drapeaux. Le 5 février 1904 il est réformé temporairement pour fracture du fémur droit et hydarthrose du genou droit. Un an plus tard, le genou n’est pas remis. Enfin, il est réformé en raison d’un raccourcissement de sa jambe droite suite à la fracture de la cuisse.

Cela ne l’empêche pas d’être mobilisé, jugé apte, et incorporé, on l’a vu, pour conduire les véhicules motorisés, à partir de mars 1915.


2 commentaires

  1. M’intéressant à la généalogie, j’aime découvrir les fiches matricules mentionnant un épisode de la vie de nos ancêtres.
    Sur celle présentée, je remarque l’absence de renseignements à la rubrique « signalement », qui parfois nous permet « d’imaginer » l’ascendant faute de photos!

    • Oui, c’est étonnant. Mais souvent les descriptions sont si banales qu’on n’imagine pas trop. De même pour le niveau d’études, 1 2 3 alors qu’il s’agit ici d’étudiants qui ont certainement leur certificat d’études. On a l’impression que le rédacteur ne posait même pas la question.

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Merci de respecter mon travail en ne les copiant pas sans mon accord.
Ariane.

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