Les températures ont enfin chuté, heureusement. Voici ce que le cerisier du Japon devant le 3e atelier de Monet était en train de faire à la faveur d'un automne trop doux, des fleurs alors même que ses feuilles d'automne n'avaient pas fini de tomber. Encore plus fort que ceux du parking.

Il en faut si peu pour perturber les plantes.

C'est une capacité qu'on exploite beaucoup pour les berner, quand on veut les faire fleurir à notre guise en leur apportant lumière et chaleur. Très vite elles oublient le calendrier.
Voir le printemps commencer en automne, ce n'est quand même pas très rassurant. Les engagements pris lors de la COP 21 seront-ils tenus et suffisants ? Et que diront de nous ceux qui viendront après nous, à qui nous allons léguer un monde beaucoup moins beau que celui que nous avons reçu ?