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Yearly Archives: 2016
L’humour du Moyen Âge
Cette truie qu'un fou retient par les pattes, sans doute pour l'empêcher de dévorer du raisin, amuse les paroissiens du Grand Andely depuis cinq cents ans. On s'étonne de découvrir une scène aussi profane dans une église.
Les anges dans nos campagnes
Crèche de l'église Notre Dame du Grand Andely
Est-ce que Noël vous a donné envie de chanter ? Ou d'écouter des chants de Noël ? On en entend partout, qui nous rappellent ce temps de l'enfance où tout le monde chante sans se poser de questions.
La joie de Noël, ce cadeau fait aux hommes, s'accompagne de chants depuis toujours. J'avais en tête
Frédéric Bazille au musée d’Orsay
Il était l'ami intime de Claude Monet : le musée d'Orsay consacre jusqu'au 5 mars 2017 une exposition à Frédéric Bazille, (prononcer Basile) l'un des tous premiers impressionnistes.
C'est une gageure. Les oeuvres de Bazille sont très peu nombreuses – on en connaît 52 seulement, réparties un peu partout sur la planète.
Paréidolie
Que voyez-vous dans cette image ? Une tulipe perroquet ? Ou bien un profil de visage à la Arcimboldo, assez disgrâcié par la nature ?
Cette faculté de voir des visages dans les objets ou les plantes porte un nom : c'est la paréidolie. La ville de Marseille
Deux remords de Claude Monet
La vie du maître de Giverny inspire les romanciers. J'ai lu "Deux remords de Claude Monet" sur la recommandation d'Aifelle, et comme elle j'ai beaucoup aimé ce roman tout en finesse porté par une très jolie écriture.
L'histoire commence par l'évocation du grand ami de jeunesse de Monet, Frédéric Bazille,
Un Monet à 81 millions de dollars
Et même un peu plus : 81,447 millions de dollars, soit 75, 8 millions d'euros. C'est un nouveau record pour le peintre de Giverny, juste au-dessus du précédent. "Bassin aux Nymphéas" avait trouvé preneur à 80,4 millions de dollars en 2008 à Londres.
Le tableau de Monet le plus cher du monde, c'est celui-ci. Baptisé sobrement "Meule" il mesure
Giverny en rose et noir
Un peu de rose sur des nymphéas gris et noirs, c'est la rencontre de la dureté du métal avec la douceur de la peluche.
Panneau école
Etes-vous touché par la rencontre fortuite d'un panneau de signalisation comme celui-ci ? Il y a dix ans, je m'étais amusée à comparer les panneaux anciens au graphisme bourré de détails et les pictogrammes d'aujourd'hui. Celui-ci, à en juger par la mode vestimentaire masculine, paraît
Des nymphéas au salon de la photo de Montgeron
La ville de Montgeron, dans l'Essonne, a invité dix photographes à son salon annuel de la photo.
Au printemps dernier j'avais exposé à Montgeron de jolies vues classiques du jardin de Monet. Cette fois-ci, je présente "Nymphéas, lumières noires", une série de contrejours sur le bassin de Giverny.
Le vieux moulin de Vernon
Voici une photo peu connue du Vieux Moulin de Vernon que j'ai dénichée dans une brocante. Selon l'historien local Jean Baboux à qui j'ai demandé d'expertiser ma trouvaille, elle a été prise dans les années 1930, au moment où le moulin appartenait à un Américain, Mr Griffin.
A feu doux
L’automne s’invite tout en douceur dans le jardin d’eau de Claude Monet. Les feuillages ont perdu leurs verts de l’été pour
Soirée mousse
Voici à quoi ressemblait Giverny cet après-midi : la maison rose de Monet émerge d'un flot mousseux d'asters et de dahlias gigantesques en pleine floraison. La méthode de culture givernoise a fait des merveilles avec les dahlias cette année : ils sont démarrés en serre et plantés en place alors qu'ils fleurissent déjà. Grâce à cette astuce, les dahlias ont évité les semaines catastrophiques de ce printemps (rappellez-vous, la crue de la Seine et les inondations…) et profité à fond du bel été qui a suivi.
Amarante dreadlocks
En fin de saison, les amarantes sont un des clous du spectacle dans les massifs de Giverny. Elles arborent sans complexe des inflorescences aux formes bizarres dans des couleurs qui ne passent pas inaperçues. C'est un fait, les amarantes sont marrantes.
Le fourneau de Monet
Un énorme fourneau trône dans la cuisine de Monet à Giverny. C’est une cuisinière à bois et charbon de marque Briffault, une entreprise qui avait pignon sur rue avenue de l’Opéra à Paris au tournant du siècle dernier. C’est dans le show-room parisien que le peintre aurait repéré cet appareil et l’aurait commandé pour sa cuisine nouvellement réaménagée.
Portrait d’Alice Hoschedé-Monet
Portrait d'Alice Hoschedé par Pauline Carolus-Duran, 1875, miniature sur ivoire 8,5 x 6.9 cm Collection Philippe Piguet, Paris
"Comment Alice Hoschedé a-t-elle pu être la muse de Claude Monet ?" s'interroge l'une de mes collègues. L'image que le visiteur a d'elle à Giverny, à travers les portraits photographiques qui y sont exposés, n'est pas très flatteuse. Ils sont pris assez tard dans la vie de la seconde épouse de Monet. C'est la période de la maturité et du deuil de sa fille Suzanne.
Les jardins de Latour-Marliac
Nous voici dans le sud de la France dans un village nommé Le Temple-sur-Lot, chez le pépiniériste Latour-Marliac.
C'est ici que Claude Monet se fournissait en nymphéas pour son bassin de Giverny.
Du noir chez Monet
Quand le soleil se lève sur le bassin de Claude Monet à Giverny, ses rayons touchent d’abord le haut des arbres.
Des reflets aux tons chauds apparaissent sur la pièce d’eau encore dans l’ombre.
Ils viennent éclabousser de lumière les nénuphars couleur de nuit.
Persicaire filiforme
En pleine floraison en ce moment à Giverny, la persicaire filiforme est aussi amusante à photographier qu'à cultiver.
Ses feuilles tamponnées d'une tache sombre qui évoque un bouclier africain sont intéressantes dès le printemps.
En fin d'été le persicaria filiformis virginiana développe tout son charme, avec ses épis super légers ponctués de minuscules fleurs rose magenta.
Arrosage
Une petite photo pour se rafraîchir. Chaleur caniculaire à Giverny en cette fin août, autour de 35 °C. Il faut arroser tous les matins.
Une nouvelle photo de Giverny chaque jour, c'est ce que je vous propose sur facebook.
La page s'appelle "Giverny 365 Photos". Elle présente la photo du jour du calendrier perpétuel de Giverny.
Crinum
Voilà une fleur si imposante qu'on ne peut pas la rater. Une énorme jupe de feuilles en forme de rubans, d'où émergent ces magnifiques fleurs roses qu'on pourrait prendre pour des lis : telle est la silhouette du crinum powellii, dont le nom courant (mais pas si courant que ça ? ) est crinole. En anglais, il s'appelle Grass Lily, lis d'herbe, un nom qui me laisse perplexe.
Les soleils
A Giverny, l’été met un s à soleil. Celui du ciel s’est montré généreux en juillet, sa chaleur a favorisé l’épanouissement des fleurs estivales petites et grandes.
Les géantes, ce sont les tournesols, des plus simples dont on tire l’huile aux plus doubles, dodus et doux comme des coussins moelleux.
Le jardin de l’ancien hôtel Baudy
C'est l'un des trésors cachés de Giverny : à quelques pas des jardins de Monet, le restaurant Baudy ouvre son parc à ses clients. Ce lieu où le temps semble s'être arrêté fut autrefois un hôtel et le rendez-vous de la colonie de peintres du village. Il suffit de traverser la salle-à-manger pour accéder au jardin.
Le chant de pluie du pinson

Quand il est au sol, le pinson laisse admirer toute l’élégance de son plumage. Pureté de la ligne, audace du coloris… Qu’il est joli ! Qu’il nous semble beau ! Mais s’il se porte candidat au titre de phénix des hôtes de ces jardins, l’affaire n’est pas encore dans le sac car son ramage est assez répétitif.
(suite…)C’est le pays des roses…
Cela devait être une visite façon randonnée, à la découverte du village de Giverny. Mais le groupe parti d'un bon pas soudain n'avance plus. Il s'étire dans la rue Claude Monet.
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