Home » Les jardins de Monet

Category Archives: Les jardins de Monet

Le temps des nymphéas

Chez Monet, dans son jardin de Giverny, les nénuphars violets se sont enfin ouverts. Les voyez-vous dans l’ilot du premier plan ?

Quelle que soit leur couleur, ils ne craignent pas la pluie.

Sur les berges, la balsamine balance ses petites fleurs crochues.

Cosmos blancs et persicaire, grâce et légèreté.

Giverny cet été

L’allée en bas du jardin de fleurs de Monet en ce début août. Chaque année, à chaque saison, le tour de force des jardiniers continue de me bluffer.

L’albizia, que l’on aperçoit au fond de la photo précédente, se développe, à la faveur d’un climat toujours plus chaud. L’arbre de soie est l’un des chouchous des visiteurs.

Devant ces massifs de géraniums rouges et roses inventés par Monet, on imagine combien il a dû aimer les champs de tulipes en Hollande.

Les lis les plus incroyables sont en fleurs.

Par endroit, on dirait des bouquets.

Devant la maison de Monet, comme d’habitude c’est un feu d’artifice de lavatères, echinaceas, zinnias, laurentias, crinums, anthémis, campanules de Canterbury, pétunias, oeillets, bégonias, cosmos, célosies, verveines, glaïeuls, clerodendrons, streptocarpus, roses, euphorbes, fuchsias et toutes celles que j’oublie.

La roseraie presque secrète

Au coeur du jardin de Claude Monet s’étend une pelouse bordée de rosiers.

Leurs fleurs chatoyantes s’épanouissent tranquilles, presque à l’abri des regards.

Les rosiers ont été choisis avec amour, plantés selon les règles de l’art, ils sont bichonnés par les jardiniers de la fondation Monet. Mais peu de visiteurs y prêtent attention.

La roseraie s’étend sur les quatre côtés de la pelouse. Il faut prendre la peine de regarder par dessus les massifs hauts qui la bordent, effort récompensé, en plus des roses, par la vue des pivoines et des coquelicots plantés en carré au pied des rosiers tiges.

Il est vrai qu’à Giverny, les yeux ne savent pas où donner de la tête…

Dans le jardin de Claude Monet

Les très nombreux visiteurs de ce week-end de l’Ascension à rallonge profitent d’un temps radieux à Giverny. Les fleurs aussi semblent heureuses du soleil retrouvé.

Tandis que les ultimes tulipes sorbet fleurissent sous les ifs, c’est le temps des alliums, ces derniers bulbes du printemps qui tendent leurs têtes rondes blanches ou violettes dans les massifs.

Les stars de mai, les iris barbus, alias iris des jardins, alias iris germanica débutent leur floraison toujours aussi spectaculaire.

Mai, c’est aussi le temps de la belle verdure qui fait si bien ressortir les couleurs des premières roses.

Fraîcheur d’avril

Un de mes coins préférés du jardin, où la campagne alentour s’invite dans le paysage

Les jardins de Monet à Giverny ont rouvert pour le week-end de Pâques, et comme toujours, le clos normand est déjà bien fleuri, tandis que les alentours du bassin tardent encore à entrer dans le printemps, à l’exception des azalées précoces comme celle-ci. Son mauve s’harmonise à merveille avec la prairie où l’herbe pousse à toute vitesse. Le ru est plein à ras bord des pluies de mars. La fraîcheur, le petit vent et le ciel nuageux font répéter à chacun : en avril, ne te découvre pas d’un fil.

Quelques menus changements, presque imperceptibles. Des massifs vieillissants refaits, des arbres remplacés, des barrières de bambou toutes neuves, et une palissade côté route réalisée dans les règles de l’art japonais :

Même si les fleurs sont un peu en avance, il faudra encore attendre une ou deux semaines avant que le jardin soit en pleine floraison.

Tout évolue de jour en jour, si vite qu’on croirait pouvoir observer les plantes en train de pousser et les fleurs s’épanouir. La grande allée a déjà son petit côté spectaculaire, avec ses arceaux couverts du feuillage des rosiers et les taches colorées des tulipes dans les bordures. Hier à 16 heures, nous étions bien tranquilles pour la visite du jardin et de la maison.

Après la pluie

Les nénuphars de toutes les couleurs sont en pleine floraison sur l’étang de Claude Monet.
La fleur bleue d’un cardon se dresse au bord de l’eau, en compagnie des agastaches et des phlox.
Des coins de ciel bleu se mirent à la surface.
Le soleil de fin de journée dore le jardin de fleurs.
Devant la maison, le calme du soir.

Giverny et la biodiversité

Le thème de la biodiversité et du développement durable est de plus en plus au coeur de nos préoccupations, et dans ce domaine les jardins de Monet se doivent d’être exemplaires.

La première action a été de bannir l’emploi de pesticides, avant même la loi Labbé de 2017 qui les interdit dans les jardins ouverts au public. Il a fallu trouver d’autres façons de contrôler les surpopulations temporaires d’insectes comme les altises, qui colonisent les capucines. La solution a été d’installer des brumisateurs, car ces petites bêtes détestent l’eau. De façon générale, l’objectif est d’arriver à un équilibre entre les proies et les prédateurs : assez de proies pour nourrir les prédateurs, assez de prédateurs pour limiter les proies.

Cet équilibre est souvent rompu temporairement, par exemple en raison de conditions météorologiques particulières, et c’est aussi aux visiteurs d’accepter les imperfections qui peuvent en résulter. Tout n’est pas parfait dans le petit paradis de Giverny.

Du côté du jardin d’eau, des poissons de Seine ont été préférés aux carpes koï qu’on pourrait s’attendre à trouver dans un tel jardin. Des petits alevins jusqu’au brochet et aux vieilles carpes, ils participent au nettoyage de l’étang en le débarrassant de larves ou d’algues. Plusieurs espèces d’amphibiens sont également présentes. Ils ne sont pas toujours visibles, mais cet après-midi on entendait très bien les différents croassements des grenouilles.

Si le jardin de fleurs est entouré de murs, le jardin d’eau n’est séparé des prairies voisines que par un grillage. La nature environnante s’invite chez Monet, pour le meilleur et pour le pire.
Tôt le matin, on peut croiser le héron qui vient gober quelques poissons, tandis qu’en fin de journée, les ragondins installés dans les berges du Ru ne se gênent pas pour venir grignoter tout ce qui leur plaît. Ils sont friands de rhizomes de nénuphars, riches en amidon. Un émetteur d’ultra-sons a été mis en place pour les éloigner, et des grillages sont posés sur les pots de nénuphars afin d’éviter que les rongeurs ne viennent y jardiner à leur façon.
Et à toute heure, il n’est pas rare de voir filer une souris ou une musaraigne à travers les allées. Dès que les fleurs se transforment en graines, la nourriture abonde pour elles.
A l’automne, j’ai pu observer par deux fois un écureuil attiré par les faînes du hêtre pourpre. Il a vite disparu à l’arrivée des premiers visiteurs.

Du côté du règne végétal, les plantations de Giverny présentent en elles-mêmes une énorme biodiversité, très attirante pour les pollinisateurs. Le milieu ambiant vient s’y glisser sous forme de primevères sauvages, coquelicots et autres centaurées. Ces jolies fleurs sont les bienvenues, comme au temps de Monet. Le peintre les invitait dans son jardin quand il en appréciait les qualités esthétiques.
Gardait-il, lui aussi, les prêles sur les berges du jardin d’eau ? Les jardiniers ne perdent plus de temps à essayer de les éradiquer, car elles ont des racines immenses impossibles à extraire du sol. Ils ont décidé à leur tour que tout compte fait, la prêle est assez jolie pour se faire une place dans les massifs.

Giverny au soleil

C’est officiel, il est de retour pour faire éclater de couleurs les giroflées rouges…
… et les giroflées jaunes.
Le vent qui brouillait la surface est tombé,
et le ciel a remis du bleu dans les reflets derrière les spirées blanches.
Le ru, très haut, se faufile dans le vert.
Et le jardin de fleurs s’éveille au printemps sous la garde impassible des deux ifs qui ne comptent plus les leurs.

Laurier du Caucase

Le jardin d’eau de Monet, 9 avril 2020

Voyez-vous cette masse de feuillage vert sombre à droite des arceaux, sous le saule ? C’est l’un des végétaux survivants du jardin d’eau de Giverny tel qu’il était avant sa restauration : un laurier du Caucase. J’ai eu du mal à trouver une photo où il figure, tant cette zone opaque et obscure n’attire pas l’objectif.

Selon le bilan arboré dressé dans les années 1970 par Gilbert Vahé, le chef-jardinier à qui l’on doit la restauration des jardins de Claude Monet, ce laurier du Caucase a été conservé. « Toujours vigoureux, il doit être périodiquement rabattu pour ne pas obstruer la vue sur l’étang. »

Claude Monet, Les Arceaux de roses, Giverny, 1913, collection privée

Est-ce Monet qui l’a planté ? A en juger par l’aspect qu’il avait en 1961, j’ai des doutes. Et en même temps, on croit l’apercevoir sur le tableau des Arceaux de roses peint par Monet en 1913. C’est lui, ou c’est autre chose d’un peu sombre.

Quand il a été planté, que ce soit par Monet ou par son fils, ce laurier n’avait sans doute rien d’imposant. C’était un contrepoint dans l’harmonie des verts telle qu’elle éclate dès le début du printemps. Mais avec le temps, le laurier a poussé, grandi, et il a fini par se marcotter. Des branches basses touchant le sol ont pris racine tout autour du tronc initial, formant une petite cabane.

Seuls les jardiniers qui s’occupent de prolonger la vie de ce laurier historique en le taillant de manière réfléchie ont le droit de se faufiler sous ses rameaux. Mais j’avoue que plus d’une fois, en passant à côté, j’ai été tentée de me glisser à l’intérieur et de retrouver ces sensations enfantines de cabane dans la verdure.

Giverny, 27 juin 2021, le vieux laurier en fin de floraison à droite des rosiers et des hémérocalles

Cela fait partie des choses qu’on ne fait pas dans un jardin comme celui-ci, avec l’envie de cueillir des fleurs, de s’asseoir sur la pelouse, de canoter sur l’eau ou de pique-niquer. L’usage que nous pouvons avoir d’un jardin ouvert au public obéit à des codes qui varient selon les lieux. Ici, en raison du nombre extraordinaire de visiteurs et de la délicatesse des plantations, la contrainte est maximale. Les promeneurs peuvent flâner dans les allées maçonnées, prendre des photos, sentir les fleurs et s’asseoir sur les bancs. Ce n’est pas beaucoup, peut-être, et c’est énorme. Ce privilège de savourer un jardin ouvert au public nous est apparu dès les premiers jours du premier confinement, quand cette possibilité nous a été retirée.

Des milliers d’étoiles

Enfin les voici, les asters si patientes qu’elles ne consentent à fleurir qu’à la toute fin de la saison ! Elles débordent, elles moussent d’une écume pâle que les barrières ne savent plus contenir.



Encore quelques jours pour goûter la douceur de cet automne si chaud que le jardin de Monet ne donne aucun signe de fatigue. Tout luit dans la lumière qui se fait douce. C’est la grande parade des sauges au toucher de velours, des immenses hélianthes et des dahlias somptueux.

J’espère que le Paradis ressemblera à ça

Giverny ce matin, dans l’éclat de la fin mai. Les roses et les bleus des fleurs aimées de Monet se mêlent dans l’abandon d’une nature conduite avec délicatesse.

De plus en plus de visiteurs entrent désormais dans le jardin par le bas, munis de leurs billets coupe-file. Leur première impression est beaucoup plus forte qu’en pénétrant dans le clos normand par le haut, où se trouve la caisse pour les individuels. « Estoy impactado », répétait hier mon client, un paysagiste mexicain qui en avait pourtant vu d’autres. Je suis impressionné, je suis sous le choc… Quand on aime les fleurs, on peut être submergé par l’émotion à la vue du printemps de Giverny.

A la fin de mes visites, tandis que je regagne la sortie, je me fonds au milieu des visiteurs et je capte des bribes de conversation. J’ai adoré entendre une jeune femme exprimer sa joie par ces mots : « J’espère que le Paradis ressemblera à ça. »

Dès l’époque de Monet, les visiteurs employaient les mots d’éden et de paradis pour décrire son jardin. Inverser le propos, voilà qui renouvelle cette comparaison entendue si souvent, et lui redonne toute sa force.

Le miracle du matin

Lever de soleil sur le bassin aux nymphéas de Claude Monet.
Comme il devait aimer ces instants.

Giverny sous le soleil

Les jardins de Monet ce matin : les dernières tulipes jouent leur symphonie en rose devant la maison…

…tandis que les premiers iris s’ouvrent dans les bordures imaginées par Claude Monet.

Les glycines rescapées du gel d’avril ornent gracieusement le pont japonais…

… et le févier d’Amérique répand des reflets lumineux dans l’étang aux nymphéas.

Monet était « fleur bleue »

Le goût de Monet pour les fleurs bleues est attesté, car il a surpris plus d’un de ses contemporains. Le peintre avait ainsi une passion pour les immenses delphiniums, devenus difficiles à trouver.

A Giverny, les jardiniers prennent soin de cultiver le plus possible de fleurs bleues, comme ici les sauges et les campanules de Canterbury. Le violet et le mauve sont également très présents et participent à l’impression bleue. Et vous, aimez-vous aussi voir les jardins en bleu ?

Le parcours à sens unique

L’entrée aux jardins de Monet se fait par la ruelle Leroy, où a lieu le contrôle des billets électroniques, celui du port du masque et des sacs et la désinfection des mains. Les guichets sont fermés, il n’y a pas de vente de billets sur place.
La visite commence par le jardin d’eau. La portion entre le pont japonais et le petit pont à droite sur la photo n’est pas accessible, ni dans un sens ni dans l’autre. C’est le seul regret dans un parcours qui est vraiment très bien conçu.
On aperçoit le chemin le long du Ru, et on tourne à gauche sous l’arceau aux roses.
Au hêtre pourpre, on prend tout droit. Les bancs de pierre et le plan sont en place.
On peut monter sur le pont, mais pas le franchir. A l’autre bout, un gardien attend les visiteurs qui achèvent leur tour de bassin pour leur faire traverser la route vers le clos. Ainsi on ne se croise pas dans le souterrain.
Sens obligatoire pour faire le tour du bassin. L’avantage de toutes ces contraintes est qu’il y a très peu de monde. Pour l’instant, seulement 30 personnes maxi toutes les 20 minutes, je crois.
Au bout du bassin, l’allée vers le petit pont sur le Ru est barrée elle aussi. Ce n’est jamais très fréquenté par là…
Côté jardin de fleurs, la visite commence au pied de la grande allée, et de là on part à gauche.
On remonte vers la maison par l’ouest, du côté de la serre.
L’accès à la maison se fait par le premier atelier. Pschitt obligatoire sur les mains. Accéder par le salon-atelier est très sympa et évite de monter des marches pour les redescendre ensuite, ainsi que la bousculade dans l’escalier. Si cela pouvait se pérenniser…
Après l’atelier, on monte vers les chambres avec un coup d’oeil sur le salon bleu. Le reste est inchangé.
A la sortie, les deux allées à l’est du jardin sont facultatives. On commence par descendre dans la « boîte de peinture, » sous les supports métalliques.
On remonte vers la boutique et la sortie par l’allée du rond des dames. Tous les bancs de bois ont été supprimés. Malgré ces contraintes, la visite donne une très bonne impression d’avoir tout vu et de profiter réellement du jardin, surtout grâce à la faible affluence. Ces photos ont été prises lundi 8 juin, jour de l’ouverture un peu maussade. Comme toujours, les floraisons sont un enchantement, faut-il le dire ?

Transparences

Voici revenu le beau mois d’octobre, une merveille à Giverny. Le soleil est plus bas sur l’horizon ; le matin ou en fin de journée, ses rayons éclairent les pétales comme autant de petits lampions accrochés dans les massifs exubérants des jardins de Monet.

On dit que c’est un effet que Monet aimait. Il privilégiait les fleurs simples pour avoir le plaisir de voir la lumière passer à travers.

Giverny au temps des iris

 Les jardiniers de Giverny ont beaucoup travaillé sur les iris l’an dernier. Les visiteurs en bénéficient cette année avec une floraison spectaculaire, éclatante, qui donne à voir quantité d’iris extraordinaires, noirs, orange, à petits points et j’en passe.

La rangée d’iris réticulés blancs qui danse le long d’un très long massif de haut en bas du jardin me paraît une nouveauté.

Et les roses, les roses ! Elles commencent tout juste et déjà elles embaument, en compétition avec les pivoines. Côté couleurs, ce sont les juliennes qui donnent le ton avec leurs gros bouquets mauves. 

L’esprit du Japon à Giverny

Le jardin japonais de Monet

Claude Monet n’est jamais allé au Japon. Mais comme ses contemporains, il est tombé sous le charme du pays du Soleil-Levant. Il collectionnait les estampes japonaises, il a peint Camille dans un costume rouge à motif de samouraï avec des éventails sur le mur, sa maison débordait de meubles en faux (et parfois en vrai) bambou, son service de table s’appelait Japon, et ainsi de suite. Il n’est pas surprenant que l’on retrouve cette inspiration japonisante dans son jardin.

Qu’est-ce qui fait qu’un jardin évoque le Japon ?

(suite…)

Palette d’été à Giverny

Massif de fleurs d'été à Giverny

Pas de doute, cette fois c’est l’été au calendrier des fleurs. A Giverny elles rivalisent de couleurs pour aguicher les insectes qui viennent se rouler dans leurs étamines et en ressortent tout poudrés de pollen. Au pied des rosiers, les premiers dahlias sont là. Les delphiniums exposent leurs bleus violacés. Les alliums ont gardé toute leur tête. Et les lis éblouissent, plantés serrés dans une palette qui va du jaune au pourpre. 

Giverny aux mille couleurs

Giverny 23 avril
C’est le moment de l’année où le jardin de Monet à Giverny étincelle. Tout autour de soi, des massifs multicolores débordant de tulipes, de giroflées, de juliennes des dames, de pensées, qui restituent cette impression de marcher dans un tableau impressionniste voulue par le peintre.

(suite…)

Giverny déjà très fleuri

"Comment trouvez-vous le jardin ?" m'a demandé l'un des jardiniers de Giverny ce matin. J'adore cette question. S'ils vont à la pêche aux compliments chez moi, les jardiniers ne vont pas ramener du menu fretin. En fait, je n'ai même pas besoin qu'ils me la posent pour m'extasier. 

Et vous, comment trouvez-vous le jardin de Monet en ce début avril ? Bon, c'est vrai, la photo est bien en-dessous de la réalité.

Giverny cet après-midi

Giverny

Giverny avait un air de printemps aujourd'hui sous un soleil radieux et des températures très douces.

Magnolias et prunus sont déjà en fleurs, et les saules ne perdent pas une minute pour bourgeonner.

Dans les massifs, narcisses et pensées lancent le bal.

Les jardins de Monet rouvrent la semaine prochaine, le vendredi 24 mars. C'est la date la plus précoce jamais tentée, mais le pari est gagné. Grâce à la tiédeur de ces derniers jours, il y aura des fleurs dès l'ouverture.  

Impressions printanières

pelouse-fleurie , 

C’est le plus joli moment de l’année pour voir les pelouses du jardin de Monet, avant que les massifs ne leur volent la vedette. Le matin, la rosée fait scintiller le velours du gazon. Sur ce tapis de soie qu’on rêverait de fouler se dressent les silhouettes élancées des narcisses et des premières tulipes. Elégantes, apprêtées, elles ont l’air de débutantes hésitant à s’élancer sur la piste de danse pour leur premier bal.

Admirez au passage l’habileté du jardinier qui entretient cette pelouse avec une mini tondeuse en contournant les îlots de fleurs. 

(suite…)

Confusion

Cerisier

Les températures ont enfin chuté, heureusement. Voici ce que le cerisier du Japon devant le 3e atelier de Monet était en train de faire à la faveur d'un automne trop doux, des fleurs alors même que ses feuilles d'automne n'avaient pas fini de tomber. Encore plus fort que ceux du parking.

(suite…)

Place nette

Depuis la fermeture de la Fondation Monet il y a dix jours, les jardiniers de Giverny s'emploient à faire place nette. Il ne reste déjà presque rien des massifs du clos normand. Les annuelles ont été arrachées, les vivaces taillées, et petit à petit toutes les plates-bandes sont bêchées, amendées au biopost, et prêtes à être replantées.

(suite…)

Cher lecteur, ces textes et ces photos ne sont pas libres de droits.
Merci de respecter mon travail en ne les copiant pas sans mon accord.
Ariane.

Commentaires récents

Catégories