Les 500 ans du Havre

Vue de la ville du Havre depuis la tour de l'hôtel de ville

Depuis le 17e étage de l'hôtel de ville du Havre, la vue est magnifique, même au coeur de l'hiver. Par delà les pelouses et les fontaines du parvis, le regard porte sur les quartiers reconstruits par Perret et devenus Patrimoine mondial de l'Unesco. A moitié caché par l'une des rares tours qui ponctuent le paysage, le Volcan,

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Le Palais de la Nouveauté

publicité peinte à Vernon pour le Palais de la Nouveauté à Paris

Une publicité peinte en bon état de conservation orne un mur donnant sur la place Barette à Vernon, juste à côté de l’Hôtel de Ville. On peut y lire les coordonnées du Palais de la Nouveauté, qui affirmait offrir « le meilleur marché de tout Paris ». A 70 km de la capitale, une publicité pour un grand magasin ? C’est qu’autrefois

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Claude Monet, La Grande Allée, Giverny

C’est l’un des points de vue préférés des visiteurs de Giverny : du bas de la grande allée qui traverse le jardin de fleurs de Claude Monet, deux lignes de fuite dirigent le regard vers la maison tapie au pied de la colline. Partout, des fleurs.

Lorsque Monet peint cette vue de son jardin en 1900, l’aspect de l’allée principale est toutefois un peu différent. Elle est encore bordée de ces épicéas auxquels Alice tient tant. Ils étaient déjà là à l’arrivée de la famille Hoschedé-Monet en 1883, avec leurs troncs rouges et leurs masses sombres. Monet considérait qu’ils « faisaient du tort à ses plantations. » C’est en jardinier qu’il juge, et non en peintre. Ils veut les faire abatttre. Entre Monet amoureux des fleurs et de la lumière et Alice éprise des arbres, les discussions furent « épiques » selon Jean-Pierre Hoschedé.

Claude Monet, la Grande allée, Giverny

Pourtant, quand on voit l’opulence de ses massifs d’iris plantés sur une butte d’un bon mètre de large, on n’a pas l’impression que les sapins aient été si dommageables aux cultures de Monet. Cette vue avait de quoi lui réjouir l’oeil et lui donner envie de prendre les pinceaux. Les iris étaient l’une de ses fleurs préférées, gracieuse et majestueuse à la fois. La brièveté de leur floraison était certainement une incitation à les peindre. Claude Monet, la Grande allée, Giverny, Orsay

Cette composition en oblique avec les massifs au premier plan est celle qui les met le plus en valeur. Selon le catalogue raisonné, Monet a peint cet angle trois fois, mais l’une des toiles est perdue. Celle ci-dessus se trouve au musée d’Orsay à Paris, la précédente est dans une collection privée américaine. Elles varient un peu, mais sur chacune d’elles on peut observer les taches de fleurs claires que Monet aimait à cultiver au pied des arbres « pour éclairer l’ombre » selon le chef-jardinier Gilbert Vahé.

Deux ans plus tard, Monet récidive, un peu plus tard en saison. Sur cette toile conservée à l’Österreichische Galerie de Vienne, en Autriche, les fleurs sont plus hautes et s’étagent sur trois rangées. Au sol, les capucines rampantes festonnent le gravier, derrière elles des fleurs violettes qui évoquent des asters forment une masse colorée continue, tandis qu’émergent par derrière les fleurs les plus grandes, probablement des dahlias. Ces trois lignes florales de couleurs différentes s’observent toujours dans la restitution actuelle du jardin.

Aux moins trois autres tableaux datés de l’été 1902 par Wildenstein ont été exécutés par Monet. Sur l’un (collection particulière) la grande allée apparaît un peu plus en oblique, Monet se plaçant au pied du massif de gauche. Sur l’autre (collection particulière), il pose son chevalet devant la maison sous l’if de droite et peint en direction du portail. Une troisième, où Monet s’est mis sous l’if de gauche pour représenter l’allée, a été photographiée dans l’atelier de Monet. Elle a malheureusement disparu et n’est connue que par la photo.

Cuphea

Cuphea ignea, la fleur cigare

Des fleurettes en forme de cigarette au bout incandescent, ou de petites bêtes qui tirent la langue : la famille des cupheas est l’une des plus amusantes parmi les fleurs qui s’épanouissent à Giverny.

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Glissade

Carte de voeux lumières de Giverny

Avez-vous bien glissé dans l'année nouvelle ?

C'est comme cela que les Allemands se souhaitent un bon réveillon, einen guten Rutsch, une métaphore très à propos en cette période de froid verglaçant !

En l'absence de neige et de fleurs, il reste le ciel pour s'émerveiller. Voici celui de Giverny

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L’humour du Moyen Âge

truie

Cette truie qu'un fou retient par les pattes, sans doute pour l'empêcher de dévorer du raisin, amuse les paroissiens du Grand Andely depuis cinq cents ans. On s'étonne de découvrir une scène aussi profane dans une église.

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Les anges dans nos campagnes

creche

Crèche de l'église Notre Dame du Grand Andely

Est-ce que Noël vous a donné envie de chanter ? Ou d'écouter des chants de Noël ? On en entend partout, qui nous rappellent ce temps de l'enfance où tout le monde chante sans se poser de questions. 

La joie de Noël, ce cadeau fait aux hommes, s'accompagne de chants depuis toujours. J'avais en tête

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Frédéric Bazille au musée d’Orsay

Exposition Bazille musée d'Orsay Paris

Il était l'ami intime de Claude Monet : le musée d'Orsay consacre jusqu'au 5 mars 2017 une exposition à Frédéric Bazille, (prononcer Basile) l'un des tous premiers impressionnistes.

C'est une gageure. Les oeuvres de Bazille sont très peu nombreuses – on en connaît 52 seulement, réparties un peu partout sur la planète.

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Paréidolie

Tulipe perroquet

Que voyez-vous dans cette image ? Une tulipe perroquet ? Ou bien un profil de visage à la Arcimboldo, assez disgrâcié par la nature ? 

Cette faculté de voir des visages dans les objets ou les plantes porte un nom : c'est la paréidolie. La ville de Marseille

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Deux remords de Claude Monet

Deux remords de Claude Monet par Michel Bernard

La vie du maître de Giverny inspire les romanciers. J'ai lu "Deux remords de Claude Monet" sur la recommandation d'Aifelle, et comme elle j'ai beaucoup aimé ce roman tout en finesse porté par une très jolie écriture.

L'histoire commence par l'évocation du grand ami de jeunesse de Monet, Frédéric Bazille,

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Un Monet à 81 millions de dollars

Et même un peu plus : 81,447 millions de dollars, soit 75, 8 millions d'euros. C'est un nouveau record pour le peintre de Giverny, juste au-dessus du précédent. "Bassin aux Nymphéas" avait trouvé preneur à 80,4 millions de dollars en 2008 à Londres.

Claude Monet, Meule, 1891 Collection particulière

Le tableau de Monet le plus cher du monde, c'est celui-ci. Baptisé sobrement "Meule" il mesure

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Giverny en rose et noir

Giverny

Un peu de rose sur des nymphéas gris et noirs, c'est la rencontre de la dureté du métal avec la douceur de la peluche. 

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Panneau école

Panneau école ancien

Etes-vous touché par la rencontre fortuite d'un panneau de signalisation comme celui-ci ? Il y a dix ans, je m'étais amusée à comparer les panneaux anciens au graphisme bourré de détails et les pictogrammes d'aujourd'hui. Celui-ci, à en juger par la mode vestimentaire masculine, paraît

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Des nymphéas au salon de la photo de Montgeron

Affiche Montgeron 2016 Photo les Rencontres

La ville de Montgeron, dans l'Essonne, a invité dix photographes à son salon annuel de la photo.
Au printemps dernier j'avais exposé à Montgeron de jolies vues classiques du jardin de Monet. Cette fois-ci, je présente "Nymphéas, lumières noires", une série de contrejours sur le bassin de Giverny.

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Le vieux moulin de Vernon

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Voici une photo peu connue du Vieux Moulin de Vernon que j'ai dénichée dans une brocante. Selon l'historien local Jean Baboux à qui j'ai demandé d'expertiser ma trouvaille, elle a été prise dans les années 1930, au moment où le moulin appartenait à un Américain, Mr Griffin.

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A feu doux

giverny-bassin-automne

L’automne s’invite tout en douceur dans le jardin d’eau de Claude Monet. Les feuillages ont perdu leurs verts de l’été pour

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Soirée mousse

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Voici à quoi ressemblait Giverny cet après-midi : la maison rose de Monet émerge d'un flot mousseux d'asters et de dahlias gigantesques en pleine floraison. La méthode de culture givernoise a fait des merveilles avec les dahlias cette année : ils sont démarrés en serre et plantés en place alors qu'ils fleurissent déjà. Grâce à cette astuce, les dahlias ont évité les semaines catastrophiques de ce printemps (rappellez-vous, la crue de la Seine et les inondations…) et profité à fond du bel été qui a suivi.

 

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Amarante dreadlocks

amaranthe-dreadlocks

En fin de saison, les amarantes sont un des clous du spectacle dans les massifs de Giverny. Elles arborent sans complexe des inflorescences aux formes bizarres dans des couleurs qui ne passent pas inaperçues. C'est un fait, les amarantes sont marrantes. 

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Le fourneau de Monet

fourneau-monet

Un énorme fourneau trône dans la cuisine de Monet à Giverny. C’est une cuisinière à bois et charbon de marque Briffault, une entreprise qui avait pignon sur rue avenue de l’Opéra à Paris au tournant du siècle dernier. C’est dans le show-room parisien que le peintre aurait repéré cet appareil et l’aurait commandé pour sa cuisine nouvellement réaménagée. 

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Portrait d’Alice Hoschedé-Monet

Alice Hoschedé par Pauline Carolus-Duran

Portrait d'Alice Hoschedé par Pauline Carolus-Duran, 1875, miniature sur ivoire 8,5 x 6.9 cm Collection Philippe Piguet, Paris

"Comment Alice Hoschedé a-t-elle pu être la muse de Claude Monet ?" s'interroge l'une de mes collègues. L'image que le visiteur a d'elle à Giverny, à travers les portraits photographiques qui y sont exposés, n'est pas très flatteuse. Ils sont pris assez tard dans la vie de la seconde épouse de Monet. C'est la période de la maturité et du deuil de sa fille Suzanne.

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Les jardins de Latour-Marliac

latour-marliac-panneau

Nous voici dans le sud de la France dans un village nommé Le Temple-sur-Lot, chez le pépiniériste Latour-Marliac.

C'est ici que Claude Monet se fournissait en nymphéas pour son bassin de Giverny. 

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Du noir chez Monet

noir-et-couleurs

Quand le soleil se lève sur le bassin de Claude Monet à Giverny, ses rayons touchent d’abord le haut des arbres. 

Des reflets aux tons chauds apparaissent sur la pièce d’eau encore dans l’ombre.

Ils viennent éclabousser de lumière les nénuphars couleur de nuit. 

Persicaire filiforme

persicaria filiformis

En pleine floraison en ce moment à Giverny, la persicaire filiforme est aussi amusante à photographier qu'à cultiver.
Ses feuilles tamponnées d'une tache sombre qui évoque un bouclier africain sont intéressantes dès le printemps.
En fin d'été le persicaria filiformis virginiana développe tout son charme, avec ses épis super légers ponctués de minuscules fleurs rose magenta.

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Arrosage

gouttes-arrosage

Une petite photo pour se rafraîchir. Chaleur caniculaire à Giverny en cette fin août, autour de 35 °C. Il faut arroser tous les matins. 

Facebook

Nymphea en bouton à Giverny

Une nouvelle photo de Giverny chaque jour, c'est ce que je vous propose sur facebook. 

La page s'appelle "Giverny 365 Photos". Elle présente la photo du jour du calendrier perpétuel de Giverny. 

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Merci de respecter mon travail en ne les copiant pas sans mon accord.
Ariane.

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