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Le bassin gelé

Voici l’étang aux nymphéas de Monet saisi en surface par la glace. Cette transformation est loin d’arriver tous les hivers car elle demande des températures nettement au-dessous de zéro. Cette année, à la mi-janvier, nous avons eu – 6° pendant plusieurs nuits. Les nénuphars, qui sont toujours en place au fond de l’eau, ne sont pas gênés par le gel de surface.

La glycine ne craint rien non plus.

Un nouveau saule, assez grand déjà, a été planté près du pont japonais à l’automne.

Et au bout du bassin, le dernier saule survivant de l’époque de Monet a dû être abattu à l’automne pour des raisons de sécurité. Nous l’aimions tous beaucoup, mais il était devenu complètement creux. Un jeune saule le remplace.

Pas de reflets ni de mouvements de l’eau, juste les ombres des arbres qui s’étirent.

Derrière l’écran des bambous, le neige tient un peu plus longtemps. J’ai pris ces photos le 18 janvier, le même jour que celles de Vernon, vers 14h. Au soleil, les flocons auront fondu en quelques heures.

On imagine Monet, brosse en main, luttant face à des changements aussi rapides.

Quelques feuilles automnales s’accrochent encore aux branches basses du hêtre pourpre.

Les jardiniers ont refait une partie des barrières de bambou, toutes vertes à côté des plus anciennes.

Sous le pont, l’eau n’a pas gelé et tend son miroir aux arbres roux. Qui aurait cru que ces quelques planches auraient un effet protecteur ? Beauté suspendue, éphémère, aussi fragile qu’un flocon qui fond dans la main, aussi brève que le temps que met la neige à tomber.

Un blanc linceul

Ce 18 janvier, un peu de neige recouvre la tombe de la famille Hoschedé-Monet, où repose le peintre Claude Monet. Le plaques dédiées à Michel, Blanche ou Gabrielle Monet sont bien lisibles, mais celle de l’artiste est ensevelie sous les flocons.

Je frotte pour la dégager, et j’ai la surprise de découvrir qu’elle a été changée. La précédente, en marbre blanc, était cassée.

Quelques flocons

Voici la fine couche de neige qui est tombée hier à Giverny. A l’heure où j’ai pris cette photo, elle avait déjà un peu fondu, malgré la température négative.

J’ai appris aux infos que cela a suffit pour mettre la pagaille sur les routes, et j’ai une pensée pour toutes les personnes pour lesquelles la neige a été synonyme de galère.

Mais j’avoue qu’après deux hivers sans neige, et le réchauffement du climat à un rythme effréné que nous constatons chaque année à Giverny et ailleurs, ces quelques flocons m’ont procuré une joie de gosse. J’ai aimé, en regardant par la fenêtre, voir le paysage blanchi, j’ai aimé, en allant jusqu’à ma voiture, sentir la neige crisser sous les pieds, j’ai aimé, en dégageant le pare-brise, toucher la neige et façonner une boule sans personne vers qui la lancer.
C’étaient des sensations dont il fallait profiter vite. Aujourd’hui, tout est déjà effacé, à croire qu’on a rêvé. Pour les jardiniers, le dégel va permettre de continuer la plantation des bisannuelles interrompue par la neige. S’ils se réjouissent d’un peu de froid, nécessaire au jardin, il leur faut aussi avancer dans les tâches hivernales.

Au bord des massifs, les cagettes vides des fleurs plantées et celles encore pleines s’alignent. Le travail est resté en suspens le temps d’une journée. Il va pouvoir reprendre.

Rue Claude-Monet

L’hiver réserve parfois de belles lumières. Comme de gros chats, les maisons de la rue Claude-Monet à Giverny tendent leurs façades vers les rayons du soleil pour réchauffer leurs vieilles pierres.

Promenade d’hiver à Giverny

Le clocher de Giverny vient de sonner onze heures ; il brille sous le soleil de janvier. Au loin, un cordon de brouillard s’accroche à la Seine au pied de la colline.
Le givre s’attarde dans les ombres.
Les chevaux m’ont repérée. Nous nous observons de loin, sans bouger.
Et l’église qui se détache sur un si beau bleu…

Quelques flocons sur Giverny

La carte de Météo France avait un aspect original ce matin : elle annonçait de la neige ( 2 à 4 centimètres, ne nous emballons pas ) pile sur notre petit coin de France. Juste là et pas ailleurs : ni sur les Alpes, ni sur les Pyrénées, le Massif central, les Vosges ou le Jura, bref partout où il est normal qu’il neige en ce moment.

Les prévisionnistes avaient bien calculé. A l’heure du déjeuner, de gros flocons se sont mis à tomber, de ceux qui couvrent le paysage de blanc et vous collent le nez à la fenêtre d’excitation.

Le temps d’enfiler un manteau, c’était déjà fini. La température est redevenue positive et la neige s’est immédiatement mise à fondre. Ce soir, il ne reste plus un flocon sur les prés.

De la couleur dans le blanc

Myosotis sous la neige à Giverny, Eure

La neige a déjà disparu dans l’Eure. A Giverny, les fleurs ont à peine eu le temps de jouer à cache-cache dans le clos normand de Monet. Les voilà à nouveau dévoilées, qui se remettent de leurs émotions.

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Giverny en mode féerie


Le bassin de Claude Monet ce matin, plus impressionniste que jamais. La surface n’est pas gelée, les arbres et les bambous se reflètent dans l’étang. 

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Coucher de soleil à Giverny

Coucher de soleil sur le bassin de Monet à Giverny

Hier à Giverny en fin d’après-midi, (16h22 précisément !) le soleil plongeait derrière la colline. Pas l’ombre d’un nuage rose à l’horizon, mais cette lumière de bronze sur le paysage statufié. 

Et aujourd’hui… Tiens ! La pluie !

Les bancs blancs

Giverny sous la neige

Est-ce qu’un jour le réchauffement climatique sera tel qu’il ne neigera plus jamais à Giverny ?

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Un hiver sans neige


L’hiver se termine sans qu’il soit tombé un flocon à Giverny. Il peut geler encore, mais « les risques de grosses gelées sont passés » disent les jardiniers. La nature se réveille, surtout à la faveur d’après-midis douces et ensoleillées comme aujourd’hui. Déjà, les perce-neige fanent, les primevères sont épanouies, et les petits soleils jaunes des éranthis tapissent le sous-bois.
Il en va des fleurs comme des gens, certaines sont couche-tard, d’autres lève-tôt. En ce moment fleurissent les plus matinales de toutes, peu nombreuses et d’autant plus remarquées. La gaussienne va bientôt s’enfler. Quand le jardin de Monet ouvrira le 28 mars, un nombre très raisonnable de fleurs sera debout, pour atteindre l’heure de pointe un mois plus tard.
Pour l’instant, tout est encore si paisible. Au bassin, les plantes les plus fragiles dorment toujours sous leur couverture de paille, comme le gunnera venu du Brésil qui a droit à sa petite cabane, en haut à droite sur la photo.
Un autre détail révèle que le jardin est encore fermé : les rambardes du petit pont japonais ont été démontées. Elles sont entreposées près du saule, à l’endroit où se trouve normalement un banc. Le pont prend des allures d’embarcadère, bien pratique pour accoster en barque.

Bonne année 2015 !

A Giverny en janvierL’année a commencé sous un ciel lumineux à Giverny. La nuit dernière, le souffle humide de la Seine s’est déposé en fins cristaux sur les brindilles, ce matin tout brillait de givre. Nous n’étions pas nombreux dans la plaine, mais il flottait dans l’air cette jubilation de l’hiver, quand la nature met ses paillettes, et les quelques inconnus que j’ai croisés avaient le sourire et m’ont souhaité la bonne année.
On voudrait pouvoir emmagasiner un peu de cet éclat pour les jours sombres, comme on voudrait pouvoir mettre de côté un peu de la chaleur de l’été en prévision de l’hiver. Mais comme cela ne se peut, il faut se dépêcher de croquer les instants les plus magiques à mesure qu’ils se présentent et qu’ils passent.
Cette semaine ma dernière visite de l’année était aux Andelys, dans un brouillard épais qui masquait tout. Mais la courte ascension à Château-Gaillard a suffi pour nous offrir le soleil et le ciel bleu au-dessus d’une mer de nuages. C’était merveilleux de retrouver la lumière et la tiédeur, presque incroyable qu’elles soient si près, accessibles en quelques minutes d’effort. Je me suis promis de me souvenir de cette image : le ciel bleu est juste derrière les nuages. Le nuage lui-même se traverse, il n’a pas d’épaisseur.
Chère lectrice, cher lecteur, je vous souhaite une année 2015 lumineuse, je vous souhaite de la parcourir avec confiance, je vous souhaite une année de paix et d’amour.

Dépouillement

Fondation Monet en novembreLes jardiniers de Giverny ont travaillé dur toute la semaine dernière. Ils ont déjà presque fini de dépouiller les massifs du clos normand.
Pour eux, dépouiller n’a rien à voir avec les résultats d’un vote. Il s’agit de faire place nette, d’arracher les annuelles et de rabattre les vivaces en enlevant tout ce qui a fleuri, et ce n’est pas une mince affaire.
Dans leurs brouettes s’entassent les verveines, les sauges, les sedums. Les dahlias sont coupés à ras, retirés à la bêche, et placés dans des cagettes. Une étiquette de couleur indique leur variété. Ils seront stockés à l’abri jusqu’en mai.
Aussitôt libérée, la terre est bêchée. On répand les granulés de fertilisant, un compost végétal. Et puis, déjà, on plante. C’est un va-et-vient de fleurs qui arrivent et d’autres qui s’en vont.
Dans la grande allée, les bisannuelles sont déjà en place, et certaines giroflées se mêlent même de fleurir. Les myosotis dessinent leurs couronnes de feuilles arrondies. Dans les espaces libres, les bulbes disséminés par poquets attendent d’être enfouis dans la terre, les plus gros au plus profond. Un bâtonnet de bambou rappellera leur emplacement.
Certains sont monstrueux, gros comme le poing. On devine des beautés à venir, quand le printemps allumera tous ces feux d’artifices. Mais pour que cela marche, il faut d’abord qu’il fasse froid.

La voie verte était blanche

Voie verte Vernon-Giverny

Croyez-moi sur parole, ce n’est pas du givre, c’est de la neige.
Quelques minuscules flocons de poudreuse ont voltigé nuitamment dans le ciel givernois, et au matin, le soleil s’est levé sur un paysage non pas blanc mais blanchi.
Je crois que la couche neigeuse atteint les huit ou neuf millimètres.
A ce stade, on ne parle plus de précipitation, mais de nonchalance.

Depuis la terrasse

Le clos normand en hiverVoici la vue que Monet pouvait contempler depuis les fenêtres de sa salle-à-manger, les jours où il avait neigé à Giverny.
Les ifs se dressent majestueux en haut de l’allée, les arceaux et les pommiers du Japon scintillent de givre, tandis qu’on devine à droite l’atterrissage d’une escouade de soucoupes volantes.
Ce sont les rosiers en arbres, dont les rameaux fragiles sont empaquetés dans du voile d’hivernage.
Au premier plan, les massifs où, dans deux mois, les tulipes roses géantes se dresseront au-dessus d’un tapis de myosotis.
Les bulbes sont déjà là, blottis sous la neige, dans l’attente de jours meilleurs.

Effet de soleil

Neige à Giverny sur le bassin de Monet

Sur le bassin aux Nymphéas gelé, les arbres dépourvus de feuilles étirent pourtant leurs ombres.

La neige devient tantôt bleue, tantôt rose.

La saison du blanc

Jardin de Monet sous la neigeLa maison de Claude Monet vue depuis la volière de son deuxième atelier. D’habitude tout est vert dans ce coin du jardin ombragé par des tilleuls dont certains datent encore de l’époque du peintre. Verts les feuillages, vert le fin gazon qui recouvre l’allée…
A l’arrière-plan, on distingue la silhouette du troisième atelier, et celle d’un séquoia dans un parc voisin, planté quand Giverny était un village de villégiature.

Givre et neige à Giverny

Givre et neige à Giverny Dans Giverny il y a hiver. Et toutes les lettres du mot neige, et du mot givre.
Pourtant il est rare que l’hiver vienne jeter sur le jardin de Monet sa robe de mariée, et que celle-ci étincelle de perles et de diamants dans les rayons du matin. Pour qu’un velours épais et chatoyant recouvre Giverny, il faut des conditions particulières, beaucoup de neige d’abord, du soleil glacé ensuite, au lieu de l’habituel redoux.
Cet exceptionnel tour de magie a eu lieu ce matin. Après les flocons de dimanche est venu le grand froid : -13° au petit jour. La Seine et l’Epte fumaient une haleine tiède dans l’air glacial, et toute cette humidité devenait cristal aux alentours. Chaque brindille s’est épaissie d’une armure piquante et fragile qui miroitait dans la lumière.
Je n’avais jamais vu le jardin pris par le givre. La beauté de sa métamorphose m’a captivée trois heures durant, le souffle coupé non de froid mais d’émerveillement.
Dans Giverny, il y a « J’y vais ».

L’étang gelé

Bassin de Monet à Giverny, l'hiverC’est une lumière gris-mauve qui baigne le bassin de Claude Monet en hiver, les jours où le soleil hésite longuement à paraître, embusqué derrière des épaisseurs vaporeuses.
Les dernières feuilles de nymphéas violacées se sont laissé prendre par la glace qui recouvre presque entièrement l’étang de Giverny.
Il y a dans ce ton sur ton comme une douceur secrète, une atmosphère de Grand Meaulnes, d’entre-deux, qui pourrait paraître triste si elle n’était pas aussi propice au rêve.
Quand le froid pétrifie la surface des choses, le jardin se met en latence.
On le sent qui songe, une pensée confuse sourd des profondeurs et vient s’accrocher aux branches dénudées, flottant à la surface de l’eau et des parterres gelés.
L’étang immobile laisse couler le temps de l’hiver, tandis que le soleil invisible poursuit néanmoins ses rondes.
Avec patience, le jardin attend.

Jardinage hivernal

Brouette et pensées Ce n’est pas un peu de neige qui arrête les jardiniers de Giverny. Je m’imaginais que les intempéries de la semaine passée les obligeraient à patienter à l’intérieur. J’ai été surprise de les voir travailler malgré tout dans les massifs.
« Tant que ce n’est pas gelé, c’est bon ! » Sous les arbres, ou dans les endroits les plus ensoleillés, le sol était dégagé, et deux équipes s’activaient, avec ces étroites fourches à bêcher si pratiques pour le travail de précision.
C’est le moment, encore, d’ameublir le sol, de l’amender, de planter bulbes et pensées. Peut-être pas le meilleur moment, celui que vous choisiriez en tant qu’amateur, si comme moi vous préférez le jardinage quand la température est clémente. Mais un moment acceptable pour les plantes.
Le timing est serré à Giverny, l’hiver, bien qu’il dure cinq mois, passe vite. Et le temps manque toujours pour faire tout, c’est-à-dire ce qu’idéalement il faudrait faire.
Les jardiniers travaillent sans relâche, mais ils vivent dans ce regret de ne pas pouvoir faire aussi bien qu’ils le voudraient. Le jardin a beau être sublime, leur oeil y décèle toujours quelque chose qui aurait dû être fait, comme un reproche, une frustration.
C’est un perfectionnisme à la Monet, le perfectionnisme de l’engagement et de la passion.

Giverny sous la neige

Giverny en hiverLe village de Giverny enneigé a fait l’objet d’un reportage au journal télévisé de TF1 mercredi soir. Si vous l’avez manqué, vous pouvez le voir en ligne pendant quelques jours encore sur le site de la chaîne. C’est le 20h du 8 décembre, chapitre 7 je crois, au sujet des Yvelines et de l’Eure.
L’équipe de télé n’a pas filmé à la Fondation Monet, voici donc une petite photo de complément prise hier matin. Comme vous le voyez, le manteau neigeux est joli mais pas très impressionnant ! La vallée de la Seine et son microclimat y sont sûrement pour quelque chose.
Et puis, le soleil radieux a fait fondre la neige à toute vitesse. A 10h, des volutes de vapeur s’élevaient de partout, du bassin, mais aussi des massifs les mieux exposés, et les bambous, bruyants comme à leur habitude, gouttaient lourdement à côté du pont japonais.
C’était déjà trop tard, selon les jardiniers unanimes pour me dire qu’au lever du soleil le spectacle était fantastique. Impossible de se blaser de Giverny, vous voyez, même quand on y travaille tous les jours !
Ce n’est pas grave, c’était « tout de même bien beau », pour parler comme Monet. Et il y a de bonnes chances pour qu’il reneige cette année. On n’est même pas encore en hiver.

Sous le saule

Le saule de Monet en hiverLes branches du saule du bassin de Claude Monet pendent, sans tristesse aucune, au-dessus du bassin des Nymphéas enneigé. La petite île aux thalias se découpe à travers cette frange légère. Un oeil noir au milieu du blanc.
Sous le saule, les flocons sont tombés moins drus, et un petit coin de glace reste à nu, montrant des bulles d’air gelé dans son épaisseur. A moins qu’il y ait une mystérieuse petite source dans ce coin-là, qui réchaufferait imperceptiblement l’eau du bassin ?
On aimerait marcher sur cette surface ouatée, à la suite des animaux légers qui y ont laissé leurs traces.

Coucher de soleil

Coucher de soleil à Giverny

Le coucher de soleil nimbe l’horizon de rose derrière le jardin de Monet.
Des couleurs tendres dans la morsure du gel.
Les couleurs d’un rêve qui me trottait depuis longtemps.
C’est toujours un peu le hasard, on n’est pas sûr d’avoir du soleil, ni un ciel spectaculaire.
Il faut attendre, guetter le moment le plus beau.
Et pour tromper le froid, marcher seul autour du bassin glacé dans cette atmosphère surréaliste du jardin désert et blanc, dans la nuit qui vient.

Hiver à Giverny

Maison de Monet sous la neige

En hiver, la maison de Monet se dresse toute simple sans sa parure de feuillage et de fleurs.
Il n’a pas neigé beaucoup à Giverny.
Plus au sud du département, à quelques dizaines de kilomètres seulement, il paraît qu’il est tombé une grosse épaisseur de flocons.
Ici, tout juste un peu de sucre glace.
La maison de Claude Monet en devient une confiserie géante, un énorme bonbon rose.

Norvégienne

bateaux de Monet dans la glace

Les deux barques du jardin de Monet sont prises par le gel.
A gauche, la norvégienne porte son nom mieux que jamais dans son écrin de neige, bloquée par l’embâcle.
A droite, le petit bateau que les jardiniers utilisent quand ils ont besoin d’un moteur lui tient compagnie.
La scène, sous les bambous enneigés, rappelle les estampes japonaises que le maître de Giverny collectionnait.
C’est dans une norvégienne semblable à celle-ci que ses belles-filles ont posé pour Monet.
Le bateau figure aussi, vide et tronqué, dans des compositions assymétriques inspirées de l’art japonais.

Cher lecteur, ces textes et ces photos ne sont pas libres de droits.
Merci de respecter mon travail en ne les copiant pas sans mon accord.
Ariane.

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