Le Hameau à Giverny
La maison voisine de celle de Claude Monet à Giverny s’appelle le Hameau. D’où vient ce nom ? Qu’est-ce qui le justifie ? Mystère. Il s’agit simplement d’une longère et de ses dépendances en vis-à-vis. Au milieu, un verger où chantent les merles, aperçu ici dans toute la grâce de sa floraison printanière.
Monet a eu au fil du temps un certain nombre de voisins, car la maison était louée à des artistes. J’ai déjà évoqué la présence de Lilla Cabot Perry, qui nous a laissé ses souvenirs sur Monet.
Frederick Carl Frieseke a séjourné au Hameau et a peint dans ce jardin. Frieseke est l’un des artistes majeurs de la colonie américaine de Giverny. Il n’a pas forcément toute la célébrité qu’il mérite en France, mais ses oeuvres très plaisantes qui allient femmes et fleurs atteignent le million de dollars. Dans la toile ci-dessous, on reconnaît le treillage sur le mur et les volets vert pâle.
Frederick Carl Frieseke, Lilies 1911 Terra Foundation for American Art, Chicago.
L’éclat des tulipes
Quand le temps est maussade, les tulipes sont à la fête. Elles n’aiment rien tant que la fraîcheur et l’humidité incertaine des premières semaines de printemps,
Les cerisiers de Giverny sont en fleurs
Pour les Japonais, aller observer les premières fleurs synonymes de l’arrivée du printemps est une coutume vieille de plusieurs siècles. On l’appelle Hanami.
Ce sont les fleurs de cerisiers du Japon qui marquent le mieux la fin de l’hiver. A Giverny
Monet et la Grande Guerre : blessés et privations
Après Michel Clemenceau, c’est au tour de Pierre Renoir d’être blessé au début de la guerre, hélas grièvement : le fils du peintre perd l’usage de son avant-bras droit.
Monet à Durand-Ruel, 9 octobre 1914
Je viens d’apprendre par G. Bernheim que Pierre Renoir avait aussi été blessé. J’espère que ce n’est pas trop grave.
Ici nous allons bien malgré tant d’inquiétudes,
Vernon la nuit
Les nouveaux éclairages des monuments ont valu un prix à la ville de Vernon, le prix « Lumières ». En ce moment les nuits sont violettes et orange au château des Tourelles et au vieux moulin,
Claude Monet et la Grande Guerre : les premiers jours
Comment Claude Monet a-t-il traversé la guerre de 1914-1918 ? L’histoire de l’art se penche davantage sur la production des artistes que sur leur ressenti. Pour avoir une idée de l’impact de la Première Guerre mondiale sur Monet, il faut s’intéresser à ses lettres.
La guerre est déclarée le 3 août. Le 8, c’est un Monet très inquiet pour ses amis qui écrit à ses marchands Gaston et Josse Bernheim-Jeune :
Le papillon Robert-le-Diable
Dès le mois de mars, on peut observer ce beau papillon dans les jardins, en particulier celui de Monet. C’est un Robert-le-Diable, également nommé
De la couleur dans le blanc
La neige a déjà disparu dans l’Eure. A Giverny, les fleurs ont à peine eu le temps de jouer à cache-cache dans le clos normand de Monet. Les voilà à nouveau dévoilées, qui se remettent de leurs émotions.
Giverny en mode féerie
Le bassin de Claude Monet ce matin, plus impressionniste que jamais. La surface n’est pas gelée, les arbres et les bambous se reflètent dans l’étang.
La Seine à Vernon
Le testament de Michel Monet
Le musée Marmottan-Monet présentait, dans le cadre de l’exposition « Monet collectionneur » qui vient de s’achever, le testament olographe du fils du peintre et unique héritier Michel Monet.
D’une écriture précise,
Une boutique 100 % terroir
Voici la toute nouvelle boutique de l’office de tourisme de Vernon ! Elle est située dans la maison du Temps Jadis à côté de la collégiale. J’ai eu un coup de coeur pour l’aménagement style campagne et pour la sélection de produits locaux très qualitatifs et originaux. Elle donne envie de fureter et de tout essayer.
A côté des classiques jus de pommes, cidres et caramels, on trouve des gâteaux faits d’après une recette de Monet,
Lit et délit
L’abbatiale Saint-Ouen de Rouen est un pur joyau, une merveille d’harmonie gothique. Les moines qui l’ont fait bâtir au 14e et 15e siècles disposaient d’une église romane imposante, aussi étendue que l’abbatiale actuelle. Mais quatre cents ans après sa construction, elle tombait en ruines. Peut-être même que les moines l’ont un peu aidée à s’écrouler, pour avoir l’opportunité de bâtir plus beau et plus haut :
Pierre tumulaire
Cet homme au visage carré a vécu au 14e siècle. Le dessin stylisé qui paraît surgi d’une bande dessinée nous le rend étonnament proche, presque familier. Il est saisi en pleine action. Muni d’un compas, il trace le détail d’une rosace rayonnante. Voilà qui nous révèle sa profession : c’est l’un des architectes de l’abbatiale Saint-Ouen de Rouen.
Honfleur
Il y a des endroits qu’on peut visiter toute l’année et où il fait bon retourner encore et encore. C’est le cas de Honfleur. Le petit port normand situé sur l’embouchure de la Seine, à 1h 15 de route de Giverny, est bourré de charme et dégage un attrait magnétique, peut-être à cause du jeu de l’eau et de la lumière. On peut avoir envie de Honfleur comme on a envie de Giverny.
Du rouge pour les sapins
C’est une mini forêt de sapins qui a poussé à Vernon pour les fêtes, par les mains non pas de mon maire mais du service des espaces verts. Pour changer un peu du « Vernon toujours vert » qui est la devise de la ville, les jardiniers municipaux ont opté pour le rouge. Le Père Noël appréciera. Voici le côté pile de l’installation, avec la maison du Temps Jadis à gauche et l’église collégiale à droite.
Tiens, voilà un Boudin
Eugène Boudin, Le clocher de Sainte-Catherine, Honfleur. Huile sur panneau de bois.
Le musée Marmottan célèbre actuellement les talents de collectionneur de Monet. Aux côtés de beaux Renoir, Cézanne et autres Pissarro, on peut voir à Paris l’oeuvre ci-dessus prêtée par le musée Eugène Boudin de Honfleur. Depuis plusieurs années on sait qu’en dépit de la signature « Claude Monet », il s’agit d’un tableau de Boudin.
La confusion s’est faite en toute bonne foi, cela ne fait pas de doute.
La maison de Monet à Argenteuil
Si à Giverny la maison de Claude Monet s’élève dans la rue Claude Monet, celle qu’il a occupée à Argenteuil se trouve 21 rue Karl-Marx. Le peintre s’efface derrière l’auteur du Capital, qui a habité la même rue à trois maisons de là en 1882, avant de décéder à Londres l’année suivante.
L’automne à Giverny : le cotinus
Les feuilles des arbres ont bien des façons de mourir. Certaines deviennent aussi sèches que du papier, brunisssent et se recroquevillent, se ratatinent, se roulent sur elles-mêmes comme pour prendre le moins de place possible. D’autres se laissent envahir par des taches. Ou des trous. Ou des pustules. Elles ont l’air d’avoir perdu la force de se défendre. Les parasites s’y installent en conquérants.
Appareil photo à la main, je me laisse fasciner par la défaite des feuilles.
Giverny une dernière fois
Une température qui flirte avec les 20° l’après-midi, il n’en faut pas plus pour donner des envies de promenade dans les jardins. Il y avait foule le 1er novembre à Giverny, pour le dernier jour d’ouverture de la Fondation Monet.
Eh oui ! Il faudra maintenant attendre jusqu’au 23 mars 2018 pour profiter à nouveau du chef d’oeuvre floral de Claude Monet.
(suite…)Soleil rose à Giverny
Il paraît que ce sont des nuées de sable venues du Sahara qui ont donné cette couleur étrange au ciel en début de semaine. Une lumière de soleil couchant baignait Giverny dès cinq heures de l’après-midi et teignait le jardin de Monet d’un drôle de rose. L’air exceptionnellement doux prolongeait la sensation d’été.
Giverny en bouquet
Un bouquet de fleurs fraîches orne la table de la salle à manger de Monet à Giverny. On sait que le peintre aimait s’entourer de fleurs jusque dans sa maison. Les jours de mauvais temps, (peut-être même s’il faisait beau ?) il lui arrivait d’arranger des bouquets avec les fleurs de son jardin pour les peindre. Mauves, hélianthes, chrysanthèmes, soleils, dahlias ont posé pour Claude Monet.
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