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Aller à Rouen en train

Gare de Rouen la nuit, 1er décembreDepuis Vernon, rien n’est plus facile que d’aller visiter Rouen par le train.
A force de prendre la voiture, on en oublierait comme c’est agréable de se laisser conduire, de regarder le paysage défiler, de somnoler et de rêvasser. Et de ne pas avoir à stationner.
Les trains les plus rapides mettent 28 minutes. En semaine, il y en a quatre le matin, mais il faut se lever tôt, le dernier de la matinée part à 9h04.
Sur le quai de la gare de Vernon, on a un peu l’impression d’être à contre-courant, comme un saumon qui remonte la rivière : des centaines de voyageurs se pressent en face pour aller travailler à Paris. Ils se ressemblent tous un peu, air sérieux, vêtements sérieux, attaché-case. Vernon, la porte normande, est-ce déjà la banlieue ?
En direction de Rouen, les voyageurs sont moins nombreux et plus jeunes, beaucoup d’étudiants eurois fréquentent les universités et les écoles de la capitale haut-normande.
En arrivant à Rouen, n’oubliez pas de vous retourner vers la façade de la gare. Inaugurée en 1928, c’est un magnifique bâtiment art déco, oublié des circuits touristiques, parce que, bien sûr, Rouen regorge de monuments et qu’il faut bien faire un choix. 250 bâtiments classés ! Vous en verrez quelques dizaines, et c’est déjà une orgie de gothique flamboyant et de pans de bois.
Le train est vraiment le moyen de transport idéal pour aller découvrir Rouen, parce que la gare est située en plein centre ville. Vous traversez la place et déjà, voici le donjon de Philippe-Auguste où fut enfermée Jeanne d’Arc. Il suffit de suivre la pente naturelle de la ville vers la Seine pour rejoindre la cathédrale, cette flèche qui dépasse au-dessus des toits. En face, à l’office de tourisme, on vous proposera des circuits à faire à pied. Si vous vous en tenez au centre historique, les distances sont courtes, et les richesses innombrables.


2 commentaires

  1. Chronique qui se veut au courant: la guide, tel un poisson dans l’eau prend le courant de la Seine, descente à Rouen-Rive Droite (profitez-en, ça va pas durer) quand nombre remonte jusqu’à La Capitale (qui voudrait phagocyter ses cités voisines normandes! & le traité de Saint-Clair sur Epte, alors).
    Il est inexact de dire que Jeanne fut enfermée au donjon, elle y fut confrontée pour au final avouer son genre: féminin. ce qui la fit mettre au bûcher comme une relapse. Mais sa prison se trouve à quelques dizaines de mêtres de là, rue J.d’Arc, dans la cour d’un immeuble où subsistent les fondations d’une tour de l’enceinte du château de Rouen, alors aux mains des anglois.

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Ariane.

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