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Couleurs d’automne à Giverny

Couleurs d'automne à Giverny
Matin du 26 octobre. Un peu de soleil éclaire la maison de Claude Monet qui apparaît à travers les branches du gleditsia. L’étang des nymphéas est aussi bleu que le ciel.
Couleurs d'automne à Giverny
Il reste quelques merveilles dans les massifs, comme cette nérine qui a l’air d’attendre la fermeture pour se mettre à fleurir. Quelle beauté !
Couleurs d'automne à Giverny
Image des derniers jours là aussi, les couleurs chaudes des liquidambars se reflètent autour des nymphéas devenus paresseux à s’ouvrir. Mais il y en a encore, l’eau sera demeurée assez tiède jusqu’au bout.
Couleurs d'automne à Giverny
Dans la maison de l’artiste, les lampes sont allumées et les capucines fleurissent la fenêtre de la chambre d’Alice.
Couleurs d'automne à Giverny

Depuis le changement d’heure, il fait presque nuit au moment de la fermeture, à 18h.

Et voilà ! C’est fini jusqu’à l’année prochaine.

Feux d’artifices d’octobre

Feux d'artifices d'octobre
Giverny, 8h35.
Feux d'artifices d'octobre
La brume s’attarde sur le clos normand.
Feux d'artifices d'octobre
Des vagues de fleurs viennent battre le pied de la maison de Monet,
Feux d'artifices d'octobre
à chaque pas différentes.
Feux d'artifices d'octobre
Les asters font le dos rond.
Feux d'artifices d'octobre
Les dahlias et les hélianthes crépitent.
Feux d'artifices d'octobre
9h12. Les premiers visiteurs attendent l’ouverture de la maison, tout en haut de la grande allée, somptueuse.
Feux d'artifices d'octobre
Partout des bouquets de couleurs, enguirlandés de soie.

Des milliers d’étoiles

Des milliers d'étoiles
Enfin les voici, les asters si patientes qu’elles ne consentent à fleurir qu’à la toute fin de la saison ! Elles débordent, elles moussent d’une écume pâle que les barrières ne savent plus contenir.

Des milliers d'étoiles

Encore quelques jours pour goûter la douceur de cet automne si chaud que le jardin de Monet ne donne aucun signe de fatigue. Tout luit dans la lumière qui se fait douce. C’est la grande parade des sauges au toucher de velours, des immenses hélianthes et des dahlias somptueux.
Des milliers d'étoiles

« On n’a pas assez de ses deux yeux pour tout voir »

"On n'a pas assez de ses deux yeux pour tout voir"

Dans le jardin de fleurs de Claude Monet, septembre déploie sa folie, lançant les corolles jaunes des hélianthes jusqu’à un mètre au-dessus de la tête des visiteurs. Les dahlias, les cupheas, les tithonias, les célosies se bousculent, se pressent et se hissent les unes au-dessus des autres pour mieux voir. Elles assistent au défilé de leurs admirateurs et ne veulent pas en perdre une miette.
Dans les allées règne une soif de voir. Chacun absorbe ce fourmillement de couleurs, ces plantations si denses qu’elles donnent le tournis. Les visiteurs repèrent deci delà des têtes connues, des fleurs qu’ils savent identifier. Mais impossible de les reconnaître toutes. Même avec les meilleures applications, on y passerait trop de temps.
Le groupe que je guide à Giverny est-il sous le charme de ce foisonnement généreux et coloré ? Ce sont des personnes âgées qui se sont levées bien avant l’aube et ont fait plusieurs heures de route pour arriver. Le voyage a été deux fois reporté, il a pu enfin avoir lieu. Elles se sont pliées à toutes les contraintes sanitaires, et les voici enfin dans ce jardin inattendu.
Je me demande ce qu’elles ressentent. Jusque-là elles m’ont écoutées, polies, sans jamais poser la moindre question, presque sans réaction.
Je les regarde avec tendresse, et un peu d’admiration. Est-ce que j’aurai leur courage pour bouger encore, quand j’aurai leur âge ? D’endurer la fatigue d’un voyage pour aller voir de jolies choses ? Est-ce que, dans les mêmes conditions, je ne serai pas sonnée, la tête vide ? Je m’applique à être aussi claire que possible, à bien expliquer sans prendre de raccourci. Je crois deviner une espèce de stupeur devant l’étrangeté des plantations imaginées par Claude Monet. On est enseveli sous l’avalanche.
Nous repartons, et je les entends se dire entre elles que c’est beau, que c’est du travail, et se parler de ce qu’elles font pousser sur leurs balcons. Et puis tout à la fin, l’une d’elles me livre leur ressenti, elle a cette jolie formule si juste et qui me touche : « On n’a pas assez de ses deux yeux pour tout voir. »


Balade automnale à Giverny

Giverny, le bassin en automne
C’était il y a trois semaines, lors des derniers jours d’ouverture de Giverny. Un festival de couleurs dans l’atmosphère douce de la fin octobre. Ces arbres qui flamboient à gauche sont des liquidambars.
Balade automnale à Giverny

Et la barque des jardiniers était amarrée à l’embarcadère, si tentante…

Giverny secret

Giverny secret

C’est un secret un peu trop bien gardé : les jardins de Monet sont magnifiques en octobre. Eh oui ! Si tard en saison, ils débordent toujours de fleurs ! Ils fermeront au soir du 1er novembre, mais en attendant, pendant les jours qui viennent, c’est toujours un moment bien choisi pour les visiter. Vous ferez le plein de couleurs et vous vous promènerez dans des allées presque vides.

J’ai tellement entendu les visiteurs regretter l’affluence qui régnait ces dernières années que je tiens à le souligner : les jardins de Giverny ont retrouvé en 2020 une apparence de jardin secret. Vous rêviez de les voir sans public ? Foncez ! Qui sait, l’an prochain, les touristes pourraient être de retour…

Un air d’arrière-saison

Un air d'arrière-saison

Les teintes rouges des sauges et des amarantes font chanter les verts. Le soleil assure, encore 26 degrés cet après-midi. Quelques visiteurs sont venus profiter de la puissance des couleurs, de la douceur des températures. Ambiance de fin septembre. A Giverny, c’est l’arrière-saison. Il reste moins de six semaines avant la fermeture, le 1er novembre.

Un air d'arrière-saison

Le jardin de fleurs explose de touches de couleurs, plus impressionniste que jamais.

Un air d'arrière-saison

Du blanc au presque noir, les teintes affichent leur progression dans la « boîte de peinture » du jardin de Monet.

Un air d'arrière-saison

Dans la lumière crue de l’après-midi, les nymphéas brillent comme des écus qui auraient roulé de la bourse d’un géant.

Un air d'arrière-saison

Leurs rosettes couronnent le bassin de Monet roi des plans d’eau.

Un air d'arrière-saison

L’un d’eux s’est égaré dans le bleu du ciel.

Pluie d’or et vagues de fleurs

Pluie d'or et vagues de fleurs

 Les petites feuilles dorées du gleditsia, les étoiles rouges des liquidambars, le vert des nénufars et le bleu du ciel : sur l’étang de Monet, l’automne fait de la peinture avec des couleurs franches.

Chaque année j’attends ce spectacle avec impatience. Mais si votre truc, c’est plutôt les nymphéas, il y en a encore une bonne vingtaine d’ouverts l’après-midi.

Le jardin de fleurs est plus que somptueux, magique.

Pluie d'or et vagues de fleurs

Tous les contemporains de Monet ont été frappés par la hauteur des fleurs cultivées à Giverny. En 1918, René Gimpel est ébloui :

 “Il faudrait un Maeterlinck pour décrire un tel jardin qui ne ressemble à aucun autre, d’abord parce qu’il est composé de fleurs très simples, puis, qu’elles s’élèvent toutes à des hauteurs inouïes. Je crois qu’aucune ne fleurit au-dessous d’un mètre…
… Certaines fleurs dont les unes sont blanches, les autres jaunes, ressemblent à de colossales marguerites et montent jusqu’à deux mètres. Ce n’est pas un champ mais une forêt vierge de fleurs… »     

L’automne à Giverny : le cotinus

Feuilles de cotinus rougies par l'automne à Giverny

Les feuilles des arbres ont bien des façons de mourir. Certaines deviennent aussi sèches que du papier, brunisssent et se recroquevillent,  se ratatinent, se roulent sur elles-mêmes comme pour prendre le moins de place possible. D’autres se laissent envahir par des taches. Ou des trous. Ou des pustules. Elles ont l’air d’avoir perdu la force de se défendre. Les parasites s’y installent en conquérants.  

Appareil photo à la main, je me laisse fasciner par la défaite des feuilles.

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Giverny une dernière fois

fleurs d'automne à Giverny

Une température qui flirte avec les 20° l’après-midi, il n’en faut pas plus pour donner des envies de promenade dans les jardins. Il y avait foule le 1er novembre à Giverny, pour le dernier jour d’ouverture de la Fondation Monet. 

Eh oui ! Il faudra maintenant attendre jusqu’au 23 mars 2018 pour profiter à nouveau du chef d’oeuvre floral de Claude Monet.

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A feu doux

giverny-bassin-automne

L’automne s’invite tout en douceur dans le jardin d’eau de Claude Monet. Les feuillages ont perdu leurs verts de l’été pour

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Soirée mousse

octobre-giverny2

Voici à quoi ressemblait Giverny cet après-midi : la maison rose de Monet émerge d'un flot mousseux d'asters et de dahlias gigantesques en pleine floraison. La méthode de culture givernoise a fait des merveilles avec les dahlias cette année : ils sont démarrés en serre et plantés en place alors qu'ils fleurissent déjà. Grâce à cette astuce, les dahlias ont évité les semaines catastrophiques de ce printemps (rappellez-vous, la crue de la Seine et les inondations…) et profité à fond du bel été qui a suivi.

 

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Chambre avec vue

Vue de la chambre de Monet

Mi-octobre, voici ce que l’on aperçoit depuis la chambre de Claude Monet dans sa maison de Giverny, un soir un peu trop frais pour laisser la fenêtre ouverte. C’est un moutonnement végétal dominé par la masse des grands arbres, les ifs devant la maison, les hêtres, frênes et peupliers du jardin d’eau au loin. Dans tout ce vert claque le jaune des hélianthes, encore accentué par le soleil couchant.

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Rencontres fortuites

feuille d'automne à Giverny
C’est l’époque de l’année où l’on voit les feuilles des arbres tomber. Au moindre souffle, elles se détachent et chutent en douceur, si légères qu’elles n’ont rien à craindre de la pesanteur. Qu’est-ce qui les attend en bas ? Le plus souvent, d’autres feuilles qui les ont devancées. Elles s’ajoutent à leurs consoeurs, elles s’empilent, elles s’entassent. Les voici fondues dans la masse, dans le tapis de feuilles sèches.

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Crocus d’automne

Giverny, le rond des dames fleuri de colchiques, crocus et sternbergia
A l'automne, la pelouse autour du Rond des Dames s'emplit de fleurs. Elles sont disposées en "taches", tout comme les Nymphéas à la surface de l'étang.
Pour parfaire l'analogie avec le bassin, les jardiniers ont planté des colchiques très doubles de la variété Water lily, le mot anglais pour nénuphar. Et c'est vrai qu'ils leur ressemblent.

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Choir, puis gésir

Feuilles mortes

L’automne, comme la guerre, conjugue les verbes défectifs. Les feuilles choient. Les feuilles gisent. Elles cherront encore demain, mais il n’y a pas d’avenir à gésir. Quand on gît, c’est pour longtemps. Le temps s’efface. Gésir, c’est mourir un peu.
De même que l’automne escamote les feuilles, la conjugaison escamote une partie des possibles. Des pans entiers des variations du verbe font défaut.
Il manque des personnes, il manque des temps. Est-ce le temps qui va nous manquer cet hiver ? Ou seront-ce les personnes ?
Quand la nuit tombe, quand les températures chutent, la vie se rétracte et rentre sous terre.
Le coeur se serre un peu face à la sourde mélancolie des feuilles mortes.
Il est temps d’allumer la lumière.

Octobre à Giverny

Octobre à Giverny Fermeture annuelle des jardins de Monet à Giverny : 1er novembre 2011 à 18h

Ça y est ! L’automne s’annonce à Giverny. Chaque année j’attends avec impatience la deuxième quinzaine d’octobre, la cerise rouge sur le gâteau de la saison. Le grand embrasement des arbres. Et les reflets chauds dans l’étang de Monet.
Du côté du clos normand, le jardin de fleurs est sur le déclin. Il a fait -2°C cette nuit, il ne faut pas s’attendre aux merveilles qui rayonnaient partout début octobre, les dahlias somptueux, la rivière de capucines, le festival de sauges, de soleils et d’asters. Mais tandis qu’annuelles et vivaces tirent leur révérence à la belle saison, la magnificence s’est décalée vers le jardin d’eau.
Lui d’habitude si paisible et serein sort de sa méditation.
L’automne, ce peintre fauve, y fait voltiger ses invisibles pinceaux, et chaque jour le tableau change, toujours plus flamboyant.
C’est le moment où il faut voir le bassin, dans la lumière de midi, quand il tend des reflets de bleu pur qui se mêlent à l’or des frondaisons.
Autour des derniers boutons de nymphéas, qui ne s’ouvriront plus, leurs feuilles vertes et mauves éclaboussées d’ambre offrent des mondes en réduction.
Miroir parfait dans l’air immobile, la surface est le terrain de jeu préféré de la brise, qui vient la chatouiller de temps en temps. Dans le flou des éclats de lumière qui s’emmêlent, on entendrait presque ses éclats de rire.

Fin de saison

Aster et sauge Les soubresauts du thermomètre sont imprévisibles. Cette année encore les fleurs fragiles ont perdu la bataille contre le froid plus tôt qu’à l’accoutumée. C’était l’histoire de rien du tout, deux degrés peut-être, quelques heures de gel, un temps un peu trop beau à la fin de la nuit. Le jardin de fleurs de Claude Monet n’est plus que l’ombre de lui-même. Les squelettes piteux des tithonias, des dahlias, se dressent foudroyés au milieu d’autres plantes plus rustiques qui luttent encore vaillamment, les asters, les sauges, les roses même.
Tout en haut du jardin, la maison de Monet a revêtu sa robe de feuillage rouge, comme un écrin de velours pour les merveilles qu’elle recèle.
Si le jardin de fleurs est presque entièrement à terre, bruni, vaincu, le jardin d’eau est plus somptueux que jamais. Lui d’habitude si vert se pare subitement des teintes les plus éclatantes, dans le flamboiement des liquidambars, des érables ou des saules. C’est comme si les couleurs chassées du clos normand s’étaient réfugiées autour du bassin, envolées vers les cimes pour mieux plonger dans les reflets de l’étang.
Souvent la brume du petit matin vient tempérer de douceur tout cet éclat, et c’est une atmosphère irréelle qui règne autour du paysage créé par Monet. Quand le soleil rasant émerge derrière la colline, ses rayons viennent dorer les vapeurs mouvantes, dans un spectacle à couper le souffle.

Symphonie automnale

Giverny

On aimait bien les titres qui évoquaient la musique à l’époque de Monet, les Harmonies en vert, en bleu, en rose pour le maître de Giverny, les Symphonies ou les Arrangements numérotés chez Whistler…
Voici donc quelques mesures de la symphonie de jaunes et de rouges qui se joue en automne dans le clos normand du chef de file de l’impressionnisme.
Les massifs aux teintes chaudes rayonnent dans les feux du couchant, tandis que ceux aux tons plus doux, mauves, roses, font plutôt face à l’est.
Et la maison, tout au bout de l’allée, est comme noyée sous l’envolée des accords de couleurs.

Pointillisme d’automne

Mauves et fleurs d'automne à GivernyL’automne est la saison où l’aspect pictural des jardins de Monet se manifeste le plus.
Les floraisons à leur apogée émiettent de petites taches de couleurs pures à la manière pointilliste.
Contrairement aux tapis colorés des tulipes, à l’opulence des roses et des pivoines, les fleurs d’automne s’épanouissent en gros bouquets qui compensent la petitesse des corolles par leur multitude.
Dans ce recoin du clos normand on reconnaît des mauves au premier plan, et puis des cosmos, des gauras, des tabacs, des phlox, des sauges…
Elles n’ont jamais autant de volume qu’à l’arrière-saison, en septembre ou en octobre, et elles offrent cette sensation délicieuse d’avancer dans une mousse de pétales vibrante de lumière.

Splendide octobre

GivernyMon interlocutrice avait l’air de faire la moue, à l’autre bout du téléphone.

-C’est bien, Giverny, en ce moment ? Il reste encore des fleurs dans le jardin ?

Sempiternelle question. Regrettable hésitation. Alors qu’octobre est si incroyablement beau dans les jardins de Claude Monet à Giverny.
Ce n’est pas qu’il reste des fleurs dans le jardin : il en déborde de partout, comme si les massifs qui jusqu’ici tâchaient de les contenir cédaient sous la poussée des asters, des dahlias, des hélianthes. Cela exubère de toutes parts, façon corne d’abondance.
Les fleurs devenues géantes jouent les grandes dames ; elles réveillent chez le visiteur rapetissé des sensations oubliées d’enfance.
A se promener dans le clos normand on se prend de grandes claques de jaune, de rouge, d’orange, de violet, ébloui par un florilège de teintes fauves assemblées en harmonies saisissantes. Quand il fait beau comme ces derniers jours, toutes ces fleurs aux couleurs vives resplendissent dans la chaude lumière d’après-midi et se détachent sur le bleu du ciel.
Mais c’est l’ambiance du matin que je préfère, quand le brouillard de la Seine toute proche baigne Giverny d’une atmosphère irréelle.
Au jardin d’eau, la brume estompe les arbres qu’elle nimbe d’un voile de douceur. On devine, sur l’autre rive, le petit pont japonais sous le grand saule. Il a presque disparu dans cette ambiance grisée qui l’enveloppe.
Devant la maison, les fleurs ne sont jamais aussi belles qu’à ce moment-là, quand elles étincellent d’elles-mêmes, sans l’éclat du soleil.
La stridence de leur couleur se révèle encore davantage dans la lumière diaphane.
Il y a dans ce contraste entre les couleurs claquantes et l’infinie douceur de l’air quelque chose qui touche au coeur comme un chant du cygne, la préscience d’une fin prochaine, une nostalgie qui poigne par inadvertance.

Erable du Japon en automne

Érable du Japon en automneEn automne les arbres aux feuilles vertes deviennent jaunes, rouges ou bruns.
Et que font ceux qui sont pourpres toute l’année ?
Ils trouvent le moyen de devenir plus rouge ou plus roux encore.
A la fin octobre l’érable du Japon qui borde l’étang du jardin de Monet prend cette teinte incroyable, d’un rouge intense.
Le grand hêtre pourpre devient de la couleur des écureuils.

Toile d’araignée

Toile d'araignée Un matin de brume automnale dans les jardins de Monet : est-ce l’approche d’Halloween ? Les araignées ont enguirlandé tous les buissons, tous les branchages, à la manière de Christo et Jeanne-Claude.

Les araignées qui ont tissé avec patience toutes ces toiles pensaient jouer un tour aux insectes. Au final ce sont elles qui ont été bien attrapées par le brouillard. Il s’est déposé en milliers de gouttelettes tout au long des fils arachnéens. Les voilà surlignés de perles aux reflets argentés, eux qui avaient l’ambition de passer inaperçus… Les insectes se laisseront-ils encore prendre ?

La masse des gouttelettes a donné une pesanteur nouvelle à la toile d’araignée. Elle pend comme un tissu. Le frêne l’a attrapée du bout des doigts et s’apprête à faire la révérence.

Cher lecteur, ces textes et ces photos ne sont pas libres de droits.
Merci de respecter mon travail en ne les copiant pas sans mon accord.
Ariane.

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