Pour le chasseur d’images, la pluie offre des ressources que le temps sec n’a pas : il peut observer les métamorphoses dues à l’eau. Traquer les perles d’argent des gouttes, cueillir les ronds dans l’eau, s’émerveiller de la brillance nouvelle des feuilles.
Voici le reflet des bambous dans une toute petite flaque, car le sol est si bien drainé dans les jardins de Monet qu’elles ne sont ni grandes ni nombreuses. J’étais en train de soigner la mise au point, qui se dérobe dans les reflets, quand un surveillant de notre éden impressionniste m’a remarquée, de dos, dans cette position inconfortable. « Vous cherchez quelque chose, Madame Cauderlier ? » a-t-il volé à mon secours.
Je cherche le bonheur, et je l’ai trouvé. Il ne me faut pas grand chose : un peu de pluie dans les jardins de Monet.
Une photo lumineuse et délicate, bravo !
Tania, Aifelle, Jazzloup, merci pour vos commentaires encourageants. Vive la pluie !
Très belle photo. Je suis d’accord avec toi, les jours de pluie, on fait des photos très différentes, on capte des détails que l’on ne voit pas autrement.
Superbe effet.